Air Canada
Montréal — Air Canada est la pre-
mière compagnie canadienne à présen-
ter le projet architectural ct l’agence-
ment de son pavillon à l'Expo 67. Ce
pavillon, d'un coût de $1,500,000 retra-
cer1 l’histoire de l'aviation, et sa con-
ception originale cherchera à exprimer
“âme du vol”.
L'édifice doit être construit sur un
terrain de 18,000 pieds carrés, situé
dans l'ile Sainte-Hélène, Sa conception
est de type “hélicoidal”, le toit étant
constitué par 23 James imbriquécs se
déployant en spirale autour d’une Jarge
colonne centrale. Ces lames auront
une portée maximum de 80 pieds à la
base de la spirale, en partant de l'axe
de la colonne, et de 30 pieds minimum
au sommet de la spirale.
La conception hélicoidale est fré-
quente sous bien des formes, et on la
trouve dans des desseins de Léonard de
Vinci. Elle évoque aussi les aïlettes des
turbines des puissants moteurs à réac-
tion. Le pavillon seul couvrira environ
50 p.c. de la superficie du terrain, lais-
sant suffisamment de place pour d’au-
tres objets à exposer. Ce pavillon n’au-
ra pas de façade. Il sera donc accessi-
ble de tous les côtés à la fois et la cir-
culation de millions de visiteurs en sera
facilités d'autant.
‘emplacement du pavillon d’Air
Canada sera À proximité de da station
de métro reliant l’île Sainte-Hélène au
bas de dla ville et au réseau de transport
par monorail qui promènera les visiteurs
autour de l'Expo, d'avril à octobre
1967.
L'espace occupé par les exposants, à
l'ile Sainte-Hélène, groupera surtout
des pavillons étrangers et industriels
conçus en fonction du thème l'Homme
explorateur. Le thème général de l'Ex-
po 67, Terre des Hommes, a été divisé
en quatre sous-thèmes distincts.
L'Homme explorateur.
L'Homme producteur.
L'Homme créateur et
Sécurité familiale
Bonne fête!
M. Omer Comeau, St-Albert
M. Jules Muller, Bonnyville
M. Arthur J. Aubin, Falher
M. Joseph Brosseau, Brosseau
M. Alain Jubinville, St-Paul
Rév. Frèrre Donat Leblanc, o.m.i.,
Falher
Soeur Jacques de la Croix, s.g.c.,
Tangente
Mile Julienne B. Théoret, Edmonton
Mlle Eveline Beaudoin, High Prairie
Mile Nicole R. Bernard, Edmonton
M. Raymond Z. Gervais, Mallaig
M. Gaetan Ouellette, Prince George
M. Æric Victor Paquette, St-Paul
M. Jean Doucette, Donnelly
M. Joseph Louis Lefebvre, Cold Lake
M. Albéric E. J. Lemoine, Edmonton
M. René J. Turcotte, Bonnyville
Mme Mélanie Vandergooten,
Edmonton
M. Jean-Paul Bourbeau, Fort Kent
M, Gaetan Laferrière, Donnelly
M. Aimé D. Magnan, Beaumont
M. Raymond M. Campeau, Bonnyville
M. Paul J. Ouellette, Bonnyville
M. Louis-Joseph Laberge,
Girouxville ,
M, Laval Pelchat, St-Edouard
Soeur Marie Louis-Albert, F.J.
Morinville
M. Philippe Théroux, Lamoureux
M. Jean B. Ayotte, Guy
M. Maurice Beaudoin, Guy
M. Jean-Baptiste Guindon, Girouxville
M, Wilfrid J. Théroux, Edmonton
La Sécurité
Familiale à Legal:
Monsieur Eugène Trottier, pro-
Pagandiste de lA.C.F.A. se propo-
se de visiter les familles de Legal à
Partir de lundi prochain le 21 juin.
Comme partout ailleurs dans la pro-
vince Monsieur Trottier fera lim-
possible pour intéresser nos compa-
triotes à l'Association et à son Ser-
vice de Sécurité Familiale. 21 famil-
‘les de Legal sont adhérentes pré-
sentement et l'objectif de 75 a été
fixé,
À la suite de Légal, ce sera la pa-
roisse de Vimy que recevra notre
Propagandiste,
à l'Expo 67
L'Homme et son milieu.
À leur tour, ces sous-thèmes ont été
divisés en plusieurs éléments. L'idée
d'Air Canada s'inspire d’un de ces élé-
ments: L'Homme, sa planète ct l'espa-
ce. Sous sa coquille hélicoidale, appare-
ment flottante, le pavillon d’Air Ca-
nada comprendra quatre sections cor-
respondant aux quatre grandes étapes
de l’homme à la conquête du cicl:
“Le rêve” — On rappellera dans
cette section le vieux désir de l'homme
de voler, depuis ses origines vaguement
inconscientes, jusqu’à sa compréhension
de tout ce qui vole autour de lui, dans
la nature.
“La réalisation” — Cette section ré-
sumera les développements techniques
de l'aviation depuis l'époque des pla-
neurs encombrants jusqu'aux avions à
réaction modernes, depuis la complexité
des premiers avions jusqu’à la pureté
de ligne des “jets” à grande vitesse,
“Les mondes nouveaux” — Cette
phase illustrera les répercussions sur
l'homme de la conquête du temps et
de l'espace géographique par l'avion.
Elle montrera les groupes multi-cultu-
rels vivant ensemble dans un milieu où
les obstacles du temps et de la dis-
tance ont presque été abolis, et les
conséquences au point de vue de la
politique, des affaires et ‘des échan-
ges culturels.
L'aviation en marche” offrira une
image de l'aviation moderne chez Air
Canada. On y verra l'aviation en mar-
che, représentée par Fappareil ultra-
moderne, et un aperçu de l'équipement
électronique complexe utilisé par la
compagnie afin d’assurer aux voyageurs
un service rapide et efficace. Il v aura
sur place un bureau de réservations à
la disposition du visiteur,
Bref, le pavillon d’Air Canada retra-
cera l’évolution de aviation, de ses
origines, Jointaines à l’industrie dyna-
mique qu’elle est actuellement, Fran-
chissant mers et continents dans sa
course contre le soleil, l'avion multiplie
les heures de travail et de loisir du
voyageur moderne.
+ *
Schisme
ou non schisme
Rome (CCC) —- “Schisme ou non
schisme”, Sous ce titre, “L’Osservatore
della Domenica” consacre, sous la plu-
me de M. Federico Alessandrini, une
note aux polémiques suscités en Fran-
ce et même en Italie, par certaines
prises de position de milieux catholi-
ques français.
“On assiste périodiquement, écrit
Fhebdomadaire, aux tentatives, cons-
cientes ou non, de lier l'Eglise à des
causes humaines, à des préférences
particulières, à des intérêts donnés,
presque toujours opposés, ainsi qu'à la
inévitablement — on est déçu parce
que l'Eglise est dans le monde, mais
ne lui appartient pas.”
Relevant que certains ont rappelés
l'expérience des prêtres-ouvriers et les
vicissitudes de la J.E.C., M. Alessan-
drini affirme que ces épisodes n'ont
rien à voir avec les récentes discussions
et qu’ils constituaient, en tout cas, “un
excès de générosité, inspiré par une
foi chrétienne, dont personne n'a le
droit de douter’.
“Il y a discussion, il est vrai, con-
clut “L'Osservatore della Domenica”,
mais sur les méthodes de l'action apos-
tolique et, comme on dit, du témoigna-
ge, non pas sur da foi ni sur la morale.
La France, plus que tout autres pays
européen, a subi au cours des cinquan-
tes dernières années, une laicisation qui
a influé profondément sur la menta-
lité et les moeurs, mais qui, en même
temps, à renforcé chez les catholiques
le sens du Christ et de l'Eglise. Cet
approfondissement a donné des fruits
copieux dans le domaine des arts, des
lettres, de la pensée avec des oeuvres
qui ont des droits de cité culturels re-
connus et indiscutables. Mais qui plus
est, il y a là une manifestation visible,
irréfutable, d'une foi franche et sincè-
re, d'une volonté de se prodiguer pour
tous les frères. Ayons les yeux sur les
épisodes de la vie des catholiques fran-
çais, mais pour en comprendre la si-
gnification véritable et en tirer des
enseignements valables pour tous.
Nouveau dentiste— Lors de la
collation des grades académiques
à l'Université de l'Alberta, M.
Jean-Louis Arès a reçu son doc-
torat en médecine dentaire. Fils
du docteur et de Mme LA. Arès,
il fit ses études secondaires au
Collège St-Jean. Il exercera sa
profession à Wainwright.
+
£a Survivance
Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie
: (A.C.F.A, — F.C.F.C.)
VOLUME XXXVII
2) 5 h 30 grand Banquet:
prendra la parole,
paroisse.
EDMONTON, ALBERTA
Noces d'argent de Ste-Lina,
dimanche prochain
NOCES D'ARGENT STE LINA
1) Une Messe d'Action de Grâce à 4 hre dans l'après-midi,
célébrée par Son Exc. Mer Lussier, évêque de St-Paul.
l'abbé J.E. Lapointe, premier curé de la paroisse,
il y aura différentes présentations par les paroissiens,
tels que hommage aux pionniers, hommage aux 10
curés qui ont passés ou desservit la paroisse.
Son Exc. rendra aussi hommage aux pionniers, aux
paroissiens actuels, ainsi qu'aux religieuses qui cette
année fête le 25e Anniversaire de leur arrivée dans la
8)9h 00 Rencontre Amical, paroissiens actuels, anciens, nos
visiteurs, etc. etc. etc.
Il est possible que les Américains
atteingnent la lune d'ici cinq ans
Houston, Texas. — L'excellence, sur
toute la ligne, du vol “Gemini-4” de
4 jours de James McDivitt ct Edward
White renforce la conviction des Etats-
Unis qu’ils feront débarquer des astro-
nautes dans da lune avant la fin de
1969, a affirmé le Dr George Mueller,
directeur des vols humains de la NASA.
Le Dr Mueller a fit cette déclara-
tion au cours d’une conférance de pres-
se réunissant les principaux dirigeants
de cette administration peu après que
McDivitt et White posaient le pied sur
le pont d’envol du port-avions “Wasp”
hier après-midi dans la mer des An-
tilles.
Le Dr Mueller a ajouté qu'il est im-
possible de prévoir qui gagnera la
course à la lune, Américains ou Russes,
car, a-t-il dit, cet événement dépend
des préparatifs et des efforts de la par-
tie rivale.
“Pour nous, nous nous efforçons
d'aller de lavant aussi vite qu’il est
possible”, a souligné le Dr Mueller,
Le prochain vol “Gemini” fait l'objet
+
Appel aux catholiques de langue anglaise
“la dette du Canada d'expression
anglaise pour le Canada d'expression
française”
St-Catherines, Ont. (CCC) —- Les
membres de la Ligue des femmes ca-
tholiques peuvent faire davantage pour
promouvoir l'unité qui devrait exister
parmi tous les catholiques du Canada,
et cela sans distinction de leurs ori-
gines ethniques.
C'est ce qu'à déclaré SE. Mgr T.I.
McCarthy, évêque de St. Catherines,
en s’adresant aux quelques 300 fem-
mes qui assistaient au congrès annuel
de la Ligue des femmes catholiques
de son diocèse.
L'évêque a déclaré aux congressistes
qu’elles appartenaient à la plus impor-
tante association féminine du Canada
et qu’elles devaient donc promouvoir
les intérêts de l'Eglise et du Canada.
Mgr McCarthy a souligné l’impor-
tance de travailler à J’unité canadienne.
Ïl a ajouté que jamais auparavant les
évêques du Canada, ceux de langue
française et ceux de langue anglaise,
n'avaient été aussi unis qu'ils de sont
aujourd’hui, Le Concile leur a fourni
l'occasion de se mieux connaître les
uns les autres.
Le prélat a ajouté que les Cana-
diens de langue anglaise étaient bien
mauvais en matière de bilinguisme. Ce
n'est pas de tolérance qu’on a besoin,
mais de compréhension. C’est seulement
par une humanité et une nationalité
communes que nous solutionnerons ces
problèmes.
Les catholiques de langue anglaise
SE. Mgr McCarthy
n’ont pas seulement la même citoyen-
neté que les catholiques de langue
française, mais aussi la même foi.
“Nous ne pourrons jamais oublier, la
dette du Canada d'expression anglaise
pour le Canada d'expression française”,
a conclu Mgr McCarthy.
LU
+
M. l'abbé André Desjardins, curé de
Ste-Lina, invite tous les amis de la
paroïsse à se joindre à ses paroissiens
pour célébrer le vingt-cinquième An-
niversaire de fondation de la paroisse,
dimanche prochain, 20 juin.
d'actifs préparatifs, ont poursuivi les
savants de la NASA.
Un vol de sept jours
en août
A la mi-août, Gordon Cooper et
Charles Conrad vont graviter autour
du globe pendant sept jours. Ils effec-
tueront une tentative de rendez-vous
beaucoup plus approfondie — ct sur-
tout à l'aide d'un équipement plus
perfectionné — que celle de McDivitt
et White qui, jeudi dernier, s'est soldée
par un échec.
C’est alors que le Dr Charles Matt-
hews, directeur général du progtim-
me “Gemini” a précisé que pour faci-
liter la tâche du pilote Cooper, un
“radar spatial” sera monté à bord de
son véhicule afin de le renseigner cons-
tamment sur la position précise du sa-
tellite sphérique avec lequel “Gemini-5”
essaiera de faire sa rencontre,
Les docteurs Christopher Kraft —
à qui revenait la responsabilité princi-
pale du vol McDivitt- White — et
Charles Perry, médecin principal des
astronautes au centre de la NASA à
Houston, ont fait ensuite un éloge vir-
tuellement, sans réserve de cet exploit.
“Chris” Kraft a notamment fait res-
sortir qu’une variation d’une seconde
seulement de l’heure cruciale de J’allu-
mage des retros-fusées de la cabine a
constitué l'unique imprévu notable de
cette phase cruciale du vol de 97
heures 57 minutes.
Les petites fusées de contrôle d’orbi-
te ont été mises à feu à 4 h 44 pm.
(GMT) comme prévu quelques heures
plus tôt, dans la phase finale de la
(Suite à la page 8)
+
En lisant
MERCREDI LE 16 JUIN 1965
No 32
30 JEUNES FRANCO-ALBERTAINS
ATTENDENT ARDEMMENT LEUR
DEPART VERS L'EST
L'entreprise bat son plein pour la 3e
fois. Le troisième voyage organisé en
collaboration par nos deux Sociétés
Françaises, l'Association Canadienne-
Française de l'Alberta et l’Association
des Educateurs Bilingues devient une
réalité avec l'assistance, cette fois, de
Ja Commission du Centenaire. Le Grou-
pe comprend 30 de nos Ctudiants ct é-
tudiantes de lle où 12e année y com-
pris deux représentants de la Saskatche-
wan,
LE COMITE DU VOYAGE:
Depuis deux mois les membres du
Comité du Voyage sont à l'oeuvre pour
une 3e réalisation, Ce sont: M. L. Beau-
doin, principal, Ecole de Beaumont,
président; M. l'abbé C. Dozois, prési-
dent du Comité de Sélection: M. I.
Moquin, secrétaire; M. L. Fournier ex-
président; M. J. Desaulnicrs, Beaumont
chauffeur depuis le début de l'Organi-
sation; deux représentants des cinq
cercles régionaux de l’A.E.B.A.
L'enthousiasme de ces metteurs en
scène va grandissant par l'accucil sym-
pathique des parents et des sociétés de
support paroissiales ou provinciales.
LES BUTS DU VOYAGE:
Les Constitulions de l’Institut VIA
disent que l’excursion veut
1. permettre à la jeunesse canadienne-
française de l'Alberta de prendre con-
tact avec l'élément canadien-français
des autres provinces du Canada, afin
qu’au retour, elle soit une influence
patriotique dans son milieu.
2. par une étude séricuse avant le dé-
part et après cette tranche de vie en
plein réel, connaître, apprécier, aimer
et vivre leur histoire nationale.
3. rencontrer des jeunes comme eux,
s'amuser avec eux, échanger ce qu’ils
possèdent, se remplir les yeux de ce
qu'ils voient et tout cela aux accords de
notre belle langue.
En plus, cette année, vu que la
Commission du Centenaire nous donne
fortement son appui nous voulons que
notre jeunesse s'ouvre de larges hori-
sons par la rencontre de personnalités
anglaises qui partagent avec nos diri-
geants français les postes de comman-
de. Nos deux exploits préliminaires a-
vaient été des risques financiers épau-
lés par nos autorités provinciales al-
bertaines avec l’aide du Ministère des
Affaires Culturelles du Québec.
LES RESULTATS:
Les résultats de pareilles entreprises
sont bien marquants et consolants. Nous
+
la presse de langue anglaise
refus troublant
du Québec
The Albertan (Caigary) — Il est
vrai, ainsi que de premier ministre, M.
Lester Pearson, et le ministre des Af-
faires extérieures, M. Paul Martin, l'ont
rappelé à tous les intéressés, que seul
le gouvernement fédéral peut conclu-
re des accords avec les autres pays. Ce-
la ne signifie pas que seul le gouverne-
ment central peut négocier des traités
ou que seul Ottawa doit être autorisé
à négocier. Dans un Etat fédéral, même
les relations étrangères ont tendance à
être compliquées.
Bien que la prérogative du gouver-
nement fédéral de signer des traités
demeure inviolée, les tribunaux ont
décrété qu'Ottawa ne peut mettre à
exécution les clauses d’un traité quand
ces mêmes clauses concernént des ques-
tions qui tombent sous la juridiction
provinciale, I] s'ensuit que pour être ef-
ficaces, les accords internationaux en
de telles matières exigent la collabora-
tion des provinces, À partir de ce point,
äl n’y a qu'un pas à franchir pour
conclure que les provinces ont droit de
Elle a 20 ans, l'ONU! Et ne fut pas fidè-
le à ses promesses.— Il y aura vingt ans
le 26 juin que les délégués des 50 nations
initiales signaiïent la Charte des Nations-
Unies à San Francisco. Cette charte en-
trait en vigueur le 24 octobre de la même
année, alors que les pays-membres eurent
ratifié les signatures. Pour le monde libre,
c'était un grand espoir pour lavenir. Ri-
che de l’expérience de la Société des Na-
tions qui avait fait son temps et failli à
New York.)
la tôche, on croyait que l'ONU empêche-
rait finalement tous les maux, particu-
lièrement celui de la guerre. Il n’en fut
pas tout à fait ainsi. L'ONU 2 fait immen-
sément, mais son rouage ne tourne pas
rond. JL est fortement question de la ra-
Juster, mais est-ce facile avec le veto rus-
se et la Chine rouge en dehors? (Cette
photo nous montre l’édifice de l'ONU
négocier des accords internationaux en
ce qui a trait à des domaines qui tom-
bent sous leur juridiction.
Aussi longtemps que “négocier” de-
meure le mot-clé, il n’y a pas lieu de
s'étonner de cette proposition. Si une
province se propose d'assumer Ja res-
ponsabilité d'exécuter les clauses d’un
accord avec une puissance étrangère,
elle est sûrement dans une meilleure
position qu'Ottawa pour décider aqu’el-
les doivent être ces clauses. Et la pro-
position implique qu'Ottawa, de son
c.té, conserve le droit de décider si un
accord négocié par une province est
dans l'intérêt national et, par consé-
quent, s’il doit être ratifié . ..
Voilà un cas où le fédéralisme coopé-
ratif est la réponse toute désignée,
Quon laisse donc le Québec — ou tou-
te autre province — négocier avec les
pays étrangers en ce qui à trait aux
questions tombant sous juridiction pro-
vinciale.
Cependant, que le gouvernement fé-
déral soit tenu au courant dès le début
en commençant par obtenir son con-
sentement, et que les provinces soient
disposées à soumettre au gouvernement
fédéral pour son approbation tous les
accords, quels qu’ils soient, sans quoi ils
ne séront pas exécutoires. Le refus du
Québec de suivre une telle ligne de
conduite est pour Je moins troublant.
Victoria ou
Dollard des Ormeaux
The Record (Kitchener-Waterloo) —
Pour la seconde année consécutive, la
fête de la reine Victoria — devenue
officiellement le jour du Commonwealth
et de da citoyenneté — a donné lieu à
Montréal à des manifestations organi-
sées par des zélés nationalistes maïs
dominés par des extrémistes apparte-
nant à des mouvements séparatistes
canadiens-français.
Les manifestations de cette année ont
surpassé celles de l’année dernière par
leur caractère explosif et leur potentiel,
de danger. Aussi, y a-t-il lieu de s’inter-
roger sur la signification de ces mani-
festations en tant qu’expression vérita-
ble du sentiment canadienne-français. .
Fort heureusement, ceux qui ont par-
ticipé à ces actes de vandalisme ne
constituent qu’une infime proportion
de la population d'expression française
de Montréal, Mais on ne peut pas ne
pas tenir compte de cette agitation, ne
serait-ce qu'à cause du fait que sa
tournure incontrôlable constitue ” une
(suite à la page 8)
en attendons de plus grands à mesure
que ces excursions prennent plus d’ex-
tension et deviennent très enrichissan-
tes. Les participants des voyages 63-64
se réunissent annuellement. Une belle
amitié s’est développée centre eux; ami-
tié dont nous pouvons être fiers. En
plus 11 découverte de leurs frères et
soeurs à travers le Canada peut cimen-
ter l'unité du pays entier.
LES CHOISIS:
65 applications sont venues
de tous les coins de la Province deman-
dant Ja faveur de participer à VIA 65.
De ce groupe 16 filles ct 14 garçons
furent élus avec beaucoup de soin par
le Comité de Sélection que présidait
M. l'abbé C. Dozois, professeur au
Séminaire Saint-Josepr, Edmonton et
comprenant quatre autres membres des
différentes régians de l'Alberta. Les
Candidats furent entrevus et jugés d’a-
près le même barème. Tout fut mis en
balance: succès scolaires aussi bien que
personnalité.
Furent ajoutés à Ja liste des Elus
Albertains, deux gagnants des Concours
Oratoires Français de la Saskatchewan
qui feront partie de notre excursion-
liaison,
AMELIORATIONS:
Notonr que le groupe de cette année
contient une responsable de plus et
que des responsabilités de chacun des
adultes a reçu plus de précision. L’au-
tobus en cst un tout neuf, plus grand,
donnant plus de confort et logeant les
bagages à l'intérieur. Les rencontres
sur le parcours et pendant les jours de
préparation seront plus amples en ce
qui regarde les personnalités entrevues
et les lieux visités. Nos copains et copi-
nes ont un message à recevoir de tous
ces dignitaires des deux races officielles
du pays, mais ils sont aussi porteurs de
notre message à ces mêmes personna-
lités.
LES RESPONSABLES:
Ils sont des plus expérimentés ces
cinq adultes: un Aumônier dont le
nom sera révélé au prochain courrier:
Mlle Dianne Vallée, professeur, Bonny-
ville qui accompagnera je groupe pour
Ja Se fois; sera la coordinatrice; une
responsable des filles dans la personne
de Mile Louise Baril, d'Edmonton, gra-
duée Infirmière de l'Hôpital Général;
M. Alain Michaud, professeur, Ste-Lina
s'occupera des garçons et M. J. Des-
aulniers, Beaumont, chauffeur qui a
conduit à bon port les Voyages 63-64.
JOURS D'ETUDE ET TRAJET:
Il y aura à Edmonton deux jours d'é-
tude et de préparation spécifique. Ce-
ci comprend un regard sur notre Ca-
pitale, la rencontre des chefs de file
nationaux et politiques, souper et soi-
rée (social) de société, conférences
appropriées et dédicatoires, réunion
avec les voyageurs 63-64.
Tout en restant dans la limite des
cinq provinces, l'itinéraire offre chaque
année des variétés. Les Participants
suivront la Route Trans-Canada, d’Ed-
monton à Québec, s’arrêtant dans les
villes traversées, à l'adresse de Bienfai-
teurs accueillants, d'associations sym-
pathiques, de Comités de réception si
gracieusement ouverts à nos projets.
C'est ainsi que s'offre à nos voyageurs
65 une tangente vers le Lac Nipissing,
da croisière du Saguenay et un séjour
plus prolongé au site et pavillons es-
quissés de J’Expo-67.
C'est dans l’entrain et l'enthousiasme
que Voyageurs, Responsables, Organi-
sateurs poursuivent le grand rêve d’une
troisième chevauchée à travers notre
Canada.
Quelle promesse de solidarité et d’u-
nité nationale que ce lien qui se fonde
dans des relations amicales et au ni-
veau de notre jeunesse!
+ +
Les métros
étrangers
Notre réseau métropolitain trans-
porte annuellement un milliard deux
cents millions de voyageurs.
Et les métropolitains étrangers?
Métro de Londres: 670 millions; mé-
tro de Berlin (ensemble de la ville
“Ouest et Est”): 250 millions; métro
de Hambourg: 165 millions; métro de
Mouscou: 1,100 millions; métro de Le-
ningrad: 100 milions; métro de Kiev;
30 millions; métro de Madrid: 400
millions, métro de Barcelone: 200 mil-
lions: métro de Vienne: 90 millions.
Voilà pour l'Europe. Mais en Amé-
rique du Nord? du Sud? Et en Asie?
Le métro de New York est le plus
important du monde. Ses 28 lignes
s'étendent sur 380 km et comptent
484 stations (344 à Paris). Le nombre
de voyageurs transportés s'élève annu-
ellement à 1,380 millions.
Métro de Chicago: 114 millions; mé-
tro de Philadelphie: 135 millions; mé-
de Buesños Aires: 400 millions; métro
de Tokyo: 400 milions; métro d'Osaka:
250 millions; métro de Nagoya (le plus
récent: une seule ligne de 6 km de
longueur): 30 millions.
(Extrait du nouvel ouvrage “Les
‘Chemins de Fer”, édité par Larousse.)
Page 2
Le parlement britannique a 700 ans
— fêtes le 929
Londres — La mère des parlements a don-
né naissance à plus d’un fils indiscipliné, mais
aucun de ceux-ci ne furent plus redoutables
‘ que les hommes qui ont engendré cette institu-
tion parlementaire au milieu des boucliers et
des épées s’entrechoquant et des malédictions :
des rois jaloux.
Au premier rang parmi ceux que l’on con-
sidèrent les pères du parlement anglais figu-
rent Simon de Montford, un Français qui n’a
probablement jamais appris l’anglais mais qui
fut au cours d’une brève période du 18e siècle
le maître incontesté de l'Angleterre où il a ac-
cordé aux représentants des municipalités un
mot à dire dans les affaires de l'Etat.
Certes, ils n'avaient pas ‘un gros mot à dire
mais les “communes” avaient néanmoins vu le
jour. Un important pas avait été fait vers le
parlementarisme tel qu’on le connaît aujourd’-
hui en G.-B., au Canada et dans plusieurs autres
pays.
“Ce n’est pas sans justification que Simon
de Montfort a été appelé le fondateur de la
Chambre des communes”, éerit l'historien Ken-
neth Mackenzie dans son livre “Le parlement
anglais”.
“Néanmoins, la revendication est poussée un
peu Join. Après tout, de Montford était un
révolutionnaire et un rebelle et le parlement
qu’il avait convoqué en 1265 ressemblait davan-
tage à une réunion d’un parti politique qu’à
une véritable assemblée nationale.”
7e centennaire
Cette année, le vieux et vénérable parlement
Westminster qui se dresse sur la rive de la
Tamise commémorera le 7e centenaire du par-
lement de Simon de Montfort, À cette occasion
la reine Elizabeth II recevra dans le hall de
Westminster, le 22 juin, des adresses présentées
par la Chambre des communes ainsi que par la
Chambres des lords.
Une semaine plus tôt, soit le 15 juin, le 750e
anniversaire d’un autre important événement
constitutionnel sera observé. Il s’agit en l’occu-
rence de la signature de la Magna Carta. Tous
les écoliers anglais ont appris comment le des-
potique roi Jean s’est finalement plié à la
volonté de ses barons rebelles à Runnymede,
sur les rives de la Tamise, où le 15 juin 1215, il
a accepté les principes dont les effets se font
encore sentir de nos jours.
L'histoire est remplie des lamentations des
gens du peuple qui ont subi les cruautés et les
excès des rois. Néanmoins, il est également é-
crit dans les archives que les sujets y ont gagné
à la longue contre les excès royaux.
C’est ainsi que les règnes successifs de Jean
juin à Londres —
et de son fils, Henri III, ont été marqués par
des jalons importants sur le sentier de la liber-
té — la Magna Carta et le parlement de Simon
de Montfort.
Et les rois féodaux ne furent pas toujours
des tyrants. Edouard I, fils de Henri, a dévelop-
pé les fidèles de Simon, son oncle et son ancien
mentor.
Biographie
Fils d’un soldat-aristocrat français, Simon
de Montfort est arrivé en Angleterre en 1231
à l’âge de 31 ans et il réclama le titre de comte
et le domaine de Leicester qui avaient autrefois
été offerts à son père.
Henri II], qui était alors âgé de 23 ans, fit
de Simon un de ses favoris, au grand mécon-
tentement des barons et des courtisans étran-
gers dont le roi s’était entouré.
Le roi attendit neuf ans avant d'accorder
à Simon le titre de comte qu’il réclamait et il
confia également au Français d'importantes
affaires d'Etat dont le poste de gouverneur de
la Gascogne rebelle, Simon a épousé la soeur du
roi, qui était veuve, bien que cette dernière ent
publiquement prononcé le voeu de chasteté en
présence de l'archevêque de Cantorbéry.
Victime d’intrigues et de jalousies, Simon
perdit éventuellement la confiance du roi mais
l’habile intrus devint le dirigeant des éléments
dissidents de l'aristocratie anglaise, recrutant
également des partisans parmi le bas clergé et
la bourgeoisie.
Quand le roi convoqua un Grand Conseil à
Oxford, en juin 1258, Simon et 100 barons arri-
vèrent en ville vêtus de leur armure. Cette ré-
union historique s’est soldée par “les articles
d'Oxford” qui limitait les pouvoirs du roi et
désignait un comité de 15 membres, ayant Si-
mon à sa tête, pour conseiller Henri IT.
Cela s’est cependant avéré intolérable pour la
cour et il s’en suivit une guerre civile qui se
termina au bout de 26 moïs par la capture du
roi Henri IIE, et de son fils, le futur Edouard
JT à la bataïlle de Lewes, le 14 mai 1264.
L'étoile de Simon qui était alors à son pina-
ele, devait bientôt péricliter puisque plusieurs
barons qui lui avaient fait confiance devaient
Fabandonner de peur que son zèle de réforma-
teur ne soit une menace à leurs propos privilè-
ges.
Simon de Montfort est mort le 4 août 1265
quand il a été vaineu à la bataille d'Evesham où
il a été capturé puis décapité. Sa mémoire a
été longtemps vénérée par les gens du peuple
qui le considéraient comme un saint. Des mira-
cles ont été, attribués à ses reliques.
Le refus d’obéissance chez certains chrétiens
Amiens (CCC) — Prêchant à Amiens, lors
de la Rencontre nationale française de l'Action
catholique des milieux indépendants, Mgr Pail-
ler, archevêque-coadjuteur de Rouen, a rappelé
les “grands appels de Vatican Il”. |
Après avoir souligné la confiance de la hiér-
archie à l'Action catholique indépendante, l’o-
rateur a déclaré substance:
“I à crise dans l'Eglise de France à l’oc-
casion du Concile. Nous pouvons avoir des in-
quiétudes assez graves. Une certaine partie des
milieux indépendants est en réaction à propos
‘ des décisions du Concile. Nous recevons presque
quotidiennement des lettres anonymes ou si-
gnées. Nous sommes au courant des campagnes
de certains journaux et revues. Je pense ne
pas être pessimiste en disant que l’on peut
craindre pour la fin de cette année et après la
promulgation des textes sur la liberté religi-
euse et Sur le schéma XIII, qui traite de l’'E-
glise présente au monde moderne, un schisme
qui n’atteindrait, il est vrai, qu’un petit grou-
pe. Ce milieu durcierait alors son état de ma-
laise. Les lettres que nous recevons témoignent
d’un refus d’obeissance et d’une fidélité à une
certaine Eglise qui donne le ton de ce qui pour-
rait être la préparation d’un schisme.”
Puis l’archevêque-coadjuteur de Rouen a a-
nalysé les causes de cette réaction et montré en-
suite les desseins du Concile à la recherche d’un
christianisme vivant, qui apporte le salut par
la foi en Jésus-Christ.
Soulignant la similitude entre le travail du
Concile et la tâche de l'Action catholique des
milieux indépendants, Mgr Pailler a invité les
membres de ce mouvement à relire la Constitu-
tion sur l'Eglise. “En face des chrétiens ébran-
lés, a-t-il conclu, soyez patients, charitables et
fidèles pour les comprendre, les aider, les é-
clairer.”
Le malaise chez les catholiques français
Dans son allocution, Mgr Païller, archevé-
que-coadjuteur de Rouen, a clairement fait
mention de l’existence d’un malaise réel chez
les catholiques français.
Utilisant le mot de “schisme”, l’orateur a
employé ce terme dans un sens très large et
non pas, semble-t-il, dans le sens d’une “Egli-
se” organisée, I1 a voulu blâmer surtout une
mentalité de schisme, caractérisée par un refus
d’obeissance à l'Eglise de la part de certains
groupuseules, qui ne conçoivent pas l'Eglise
autrement que fixée dans un immobilisme ab-
solu.
Un certain nombre de catholiques, que leurs
adversaires qualifient d’“intégristes”, sont cho-
qués par les réformes liturgiques auxquelles la
plupart se soumettent par esprit d’obeissance,
mais qui rencontrent l’opposition ouvertement
manifestée de certains. Îls sont plus choqués
encore par les méthodes d’apostolat d’un cer-
tain clergé, qui a été vivement critiqué dans
certains livres et revues.
Is font appel de l'autorité du clergé à l’au-
torité des évêques, et de l’autorité des évêques
à celle de Rome, tout en se réclament d’une
conception absolutiste, quasi totalitaire, de l’o-
beissance. Ils étendent l’infaillibilité de l’E-
glise à des domaines ou l'Eglise elle-même ne
l’a jamais revendiquée ou proclamée. Ils invo-
quent et coordonnent des textes tirés de docu-
ments pontificaux répondant à certaines cir-
eonstances ou opportunités et qui n’ont jamais
prétendu à l’infaillibilité. On a même été jus-
qu’à présenter le Concile comme une vaste cons-
piration contre l'autorité pontificale.
À l’autre extrémité de l'éventail religieux,
d’autres catholiques estiment excessive l’auto-
rité de la hiérarchie et réclament plus d’indé-
pendance et de liberté. Les incidents de la Jeu-
nesse étudiante chrétienne (J.E.C.) n’ont pas
d'autre origine.
J1 est certain que des innovations pastorales
et liturgiques peu heureuses ont contribué à
durcir la position des partisans d’une fidélité
indéfectible à toutes les traditions ecclésisti-
ques. Mais de là à condamner toute innovation,
même approuvée par les autorités légitimes, et
à considérer toute nouveauté comme une infil-
tration de l’esprit marxiste dans l'Eglise .
De part et d'autre, quelques individus pour-
raient, certes, quitter l'Eglise: cela se produit
d’ailleurs même en dehors des périodes con-
ciliaires. Mais on peut considérer comme im-
probable un schisme de quelque importance.
D'un côté, chez ceux que l’on traite d’“inté-
gristes”, la soumission “intégrale” au Souverain
Pontife (c’est sur ce plan.que le mot “intégris-
me” prend quelque aspect de vérité) semble é-
carter tout risque de séparation, sinon celui de
protestations multiples et de recours incessants
d’une autorité à l’autre.
De l’autre côté, même lorsque la revendica-
tion prend un caractère public, on affirme sa
ferme volonté de vouloir aller dans le sens du
Concile et des droits du laïcat qu’il a procla-
més, et de progresser dans cette voie (d’où le
nom de “progressistes”, terme politique abusi-
vement transposé au plan religieux). Les dissi-
dents jéciste, par exemple, ont affirmé qu'ils dé-
sirent recevoir les aumôniers désignés par la
hiérarchie,
On peut donc légitimement espérer que l’es-
prit de prudence de l’épiscopat français obtien-
dra une plus humble obéissance des uns ainsi
que leur soumission aux innovations, et moins
d'activités incontrôlées chez les autres, et qu’a-
vec un peu de temps, sauf quelques brebis per-
dues, l’union du troupeau se refera sous la
houlette de ses bergers.
LA SURVIVANCE
Hebdomadaire publié tous 1 dis à
10010 - 109ème rue, Edmonton, Alberta
Tél: Direction: GA 2-0388; Imprimerie: GA 2-4702
Journal indépendant en politique et
entièrement consacré
Directeur: R.P. Jean Patoine, omi.
Rédacteur: R.P. Clément Tourigny, om.
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Etats-Unis et Europe: $4.50 par an,
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d’Alberta et de Colombie. He
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Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant.
MERCREDI LE 16 JUIN 1965
la cause religieuse et nationale.
Dieu nous parle:
Dieu nous a donné la vie éternelle et
cette vie est dans son Fils. (I Jn 5, 11)
. Ne rendez pas mal pour mal, insulte pour
insulte, Bénissez, au contraire, car c’est à
cela que vous avez été appelés, afin d’hé-
riter la bénédiction. (TI Pierre3, 9)
Pour l'amour du Seigneur, soyez sou-
Hs à toute autorité humaine. (I Pierre 2,
(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE
CATHOLIQUE DE LA BIBLE.)
LA SURVIVANCE
LPRACE:
I] y a environ cent vingt-cinq millions
de francophones dans le monde. Le
français est la langue naturelle ou offi-
cielle de trente pays. Plus d’un tiers
des délégations de l’Assemblée des Na-
tions Unies lemploient régulièrement.
Il est donc nécessaire que soit assurée
J'unité de notre langue, et que tous les
francophones -usent du même langage,
d’un français qui ne se dégrade pas
dans son vocabulaire, dans sa syntaxe,
dans sa prononciation, selon les usages
des divers pays où il est parlé et les
influences locales qu’il subit, Ce fran-
çais universel doit être pur et correct.
Or, justement on constate qu’aujour-
d’hui la langue française est partout
menacée. Trop de personnes parlent
n'importe comment, bafouillent, cher-
chent deurs mots, ou même ne les cher-
chent pas! Combien se contentent d’ap-
proximations, de trucs, de choses, de
machins, et s'égarent dans le labyrinthe
de phrases complexes dont l’architec-
ture est branlante!
Depuis quelques années, des grou-
pements divers luttent pour conjurer
ce danger. C'est ainsi qu'en Belgique
des milliers d'affiches illustrées ont
été tirées, qui ont été distribuées par
les soins des moinistères de l'Education
nationale et de la culture, des P.T.T.,
des Communications, par les centres
culturels du Hainaut, de Namur, et du
Luxembourg. Ces affiches ont été ap-
posées dans les écoles, dans les bureaux
de poste, dans les locaux de certaines
administrations. “Soyons fiers de bien
parler!” proclame l’une d'elles. Des
mots d'ordre sont publiés par les jour-
naux et diffusés par la radio. En voici
quelques-uns qui sont presque des max-
imes:
+
La mère des parlements La Grande-
Bretagne marque le 700e anniversaire de
son premier Parlement.
tombait le 20 janvier, mais les manifes-
tations furent remises à plus tard, à cause
de la maladie et du décès de Sir Winston
Churchill. Elles auront lieu le 22 juin. Le
premier parlement fut organisé par Si-
L'anniversaire
mon de Montfort, fils d’un comte fran-
çais. Ayant conduit ses barons à la vic-
toire contre Henry IIE en 1264, il conçut
cette forme de gouvernement quelques
mois plus tard. On peut dire que tous les
pays démocratiques d’aujourd’hui s’inspi-
rent de cette forme de gouvernement. Cet-
te photo montre le Parlement de West-
minster situé sur le bord de la Tamise.
Soyons fiers de bien parler
“Notre langage donne la mesure de
notre esprit”. “La vulgarité du lJan-
gage n'est pas moins choquante que
celle des manières.” “Celui. qui parle
mal est semblable à celui qui chante
faux, et il a moins d’excuses.”
Ces formules sont diffusées, chaque
jours, à la même heure, par la radio,
et l'on peut penser que l'auditeur qui
entend répéter: “Intéressez-vous aux
problèmes de langage: vous verrez com-
me ils vous enrichiront et vous passion-
neront”, “Ce n’est pas le français qui
doit s’avilir pour être à la portée des
ignorants, c’est nous qui devons nous
hausser à son niveau”, on peut penser
que cet auditeur, si distrait soit-il, fi-
nira par se laisser influencer et suivra
le conseil qu’on lui donne: “Participez
à Ja croisade internationale pour la
sauvegarde et Ÿunité de la langue
françaisel”
Et s’il était besoin de dégager une
philosophie de la lutte pour le français
universel, qu'on mène un peu partout
dans le monde, nous pourions la trouver
dans ces lignes extraites d'un article
de M. Marcel Thiry secrétaire perpé-
tuel de l’Académie royale belge de
langue et de littérature françaises: “Le
bon langage est une condition de l’en-
tente des hommes. Arrivés à un cer-
tain stade de exactitude dans lex-
pression il est rare que les humains ne
puissent pas trouver un terrain d’accord,
parce qu’ils se comprennent alors tota-
lement et que, dans leurs totalités res-
pectives, il est bien exceptionnel que
n'existent pas certains sentiments, cer-
tains espoirs qui leur sont communs”.
(Extrait de la revue mensuelle VIE
ET LANGAGE, Larousse éditeur, Pa-
ris).
Chez Notre-Dame du Cap, notre Madone nationale
Plusieurs nationalités, UNE
seule madone
Le pèlerinage des Néo-Canadiens au
Sanctuaire de Notre-Dame du Cap est
devenu une tradition chez nous. Ce
jour-là, un grand nombre de pèlerins
représentant une trentaine de nations
d'Europe et d’ailleurs, sont heureux de
venir visiter la Madone Canadienne.
Chez eux, ils ont laissé une madone
bien-aimée, qu'ils visitaient avec plai-
sir, à qui s’adressaient leurs prières et
leur piété filiale. Souvent forcés de
quitter leur pays, ils aiment toutes les
coutumes qui leur rappellent leur pays
d'origne, Comme ils aimaierit leur Ma-
done nationale, ils aiment prir Notre-
Dame du Cap. Ils sont heureux de se
rencontrer sur les terrains du Sanctu-
aire ‘pour parler avec des concitoyens,
des voisins, ou des canadiens, parler
EN VENTE“CHEZ
$2.25
de leur pays, de leurs pèlerinages, de
Ja foule qui s’y rencontrait, certain jour.
Au Cap soudain placé au milieu de
cette société des nations, entendant S.
Exec. Mgr G.-L. Pelletier parler leur
langue, apercevant leur costume na-
tional, leur drapeau, leur écusson, ils
se croient chez eux, admirant Notre-
Dame du Canada, et se sentent émus
en priant et en songeant aux pèlerinages
d'autrefois, aux prières ferventes de
leur jeunesse heureuse, Et regardant
la Vierge très douce qui laisse tomber
un regard bienveillant vers eux et leur
tend les mains, ils croient se retrouver
ra Jeur pays, au milieu de leurs amis et
de leurs parents.
Venez Néo-Canadiens, protégés de la
Vierge Marie, venez prier ensemble,
assister à une grande démonstration de
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femme dans toutes les sphères de la société.
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- foi populaire en l'honneur de votre ma-
done nationale, et de cette seconde
mère que vous retrouvez au Sanctuaire
du Cap. Invitez vos amis à cette fête de
famille, à prier dans ce temple magni-
fique qu'est notre basilique nouvelle-
ment dédiée à Notre-Dame du T.S. Ro-
saire. Venez en foule, le dimanche 11
juillet assister au pèlerinages des
Néo-Canadiens, mêlés à une foule de
Canadiens. Votre pèlernage sera sous
la présidence de S. Exc. Mgr Georges-
Léon Pelletier, évêque de Trois-Rivi-
ères que vous entendrez parler en vo-
tre langue. Un pèlerinage a été orga-
nisé pour vous, avec un programme spé-
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1
Mercredi le 16 juin 1965
a ——_—_—————
36 sénateurs
ont un an
pour se décider
Ottawa — D'ici un an, 36 <énateurs
devront décider s’il vont abanduzner Jes
émoluments annuels de $15.0410 ow’il
devraient recevoir pusqu'à let mort
pour se contenter d’une pensic:, anny.
elle de $8,000 ou s'ils demeureront à
vie membres de la Chambre Hiute,
Un projet de mise à la retraite des
sénateurs est devenu loi mercredi der.
nier, lorsqu'il à reçu la sanctien roya.
le. Le bill accorde un an aux sénateurs
pour décider de leur sort. Ils peu-
vent prendre leur retraite à %5 ans «
36 d’entre eux sont actuellement eligi.
bles.
Un point important susceptible d'agir
sur leur décision est que leurs honori.
res de $15,000 ne sont suivis d'aucune
pension à leurs veuves, s'ils viennent
à mourir, Acceptant par contre la re.
traite et $8,000 par an, leurs veuves
recevront un tiers de cette pension,
Le sénateur Wallace McCutcheo: à
qualifié ce détail de chantage. La lutte
autour de ce bill-a par ailleurs été plus
- violente à la Chambre des Communes
qu’au Sénat même. Le chef de lopno-
sition, M. John Diefenbaker. craint,
peut-être avec raison, qu'advenant la
retraite des 36 sénateurs éligibles, le
premier ministre, M. Lester Pearson,
désignera des hommes de son choix
pour les remplacer.
Déjà un sénateur albertain a annon-
cé sa retraite.
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T. H. Therriault
Notaire public
da os =
: 65 — rés.
CP. 600" ” Falher, Alberta
SELALLISEUAUNNEERALERARLES
Pierre J. Mousseau
. avocat et notaire, associé à
PROWSE, ESTRIN, GROSSMAN
. et MOUSSEAU
635 éd, Tegler, Edmonton, 4222188
5013-3rd Ave. Edson, Tél. 723-4097
Dr
La!
È
Mercredi le 16 juin 1965
19
— Pbilippel Philippel
L'intéressé sentit la main d’Alex-
andre qui tâtonnant dans l'obscurité
agrippait son bras.
— Oui, mon vieux. Tu sais que
nous sommes en mauvaise passe. Diane,
ta jument, est tombé dans le précipice.
Alexandre devait le savoir et il ne
lui apprenait pas grand-chose, La main
du cadet de Valone lui enserra le
poignet avec force, puis il entendit un
conseil impératif,
— Ne bouge pas ou tu vas en faire
autant, nous sommes au bord du ravin.
Par un providentiel hasard ils a-
vaient frôlé un mélèze lors de leur
chute et d’un suprême effort Alexan-
dre avait pu s'y agripper. Leur si-
tuation restait précaire, peut-être n’a-
vaient-ils obtenu qu’un sursis.
— Tu n'es pas blessé, au moins,
s'inquiéta encore le jeune Valone.
— Non, je me trouve même bien.
Je suis enfin allongé alors que j'étais
si fatigué.
Alexandre se demandait ce qu’Olivier
et Benoît attendaient pour venir à
leur secours? Seuls ils ne pouvaient
rien tenter. Le passeur fermant la
marche ils n'avaient pu manquer de
s'apercevoir de l'accident. Avaient-ils
déjà perdu tout espoir? Ne s’étaient-ils
pas rendu compte que la glissade fa-
tale avait été évitée? Alexandre com-
mençait à Je croire lorsqu'il entrevit la
lumière de la lanterne dans les bois
au-dessous desquels ils se trouvaient.
Olivier et Benoît, ou l’un des deux,
l'autre étant sans doute resté près de
Christophe, descendaient à leur ren-
contre en s’aidant des excellentes prises
que constituaient chaque arbre. Bien-
tôt, anxieuse, la voix d'Olivier parvint
jusqu’à eux.
— Etes-vous Jà?
Alexandre releva la tête pour ré-
pondre. Il tenta de guider son frère
au son. Après bien des tentatives et
des pertes de temps infructueuses, l’ap-
pel d'Olivier résonna tout proche.
— Nous sommes ici... à ta gauche.
Le faisceau de la lanterne tomba
sur eux. Voyant leur fâcheuse position
Olivier ne dit rien, il jeta d’abord une
corde à son frère.
— Accroche-toi, Je prends une prise.
Passe la corde sous les épaules de
Philippe.
Alexandre obéit point par point. L’o-
pération n’était pas simple, surtout
que le froid rendait les doigts gourds
et malhabiles. Puis comme si tout cela
ne suffisait pas, un nouvel élément vint
se greffer sur leur angoisse. Le vent
se leva. Le vent glacé de la nuit, le
vent d’Est, et avec lui montèrent de la
vallée Îes aboiements des chiens, des
cris de meute, un brouhaha de troupe
en campagne. Les hussards se rappro-
chaient inexorablement.
— Es-tu prêt, demanda encore Oli-
vier? Je vais vous hisser.
Alexandre se retrouva bientôt fla-
geolant sur ses jambes. L'émotion avait
été trop forte; quant à Philippe s'étant
moins rendu compte de ce qui lui arri-
vait son état n’en avait pas été atteint.
Mètre par mètre ils progressèrent dans
le bois. Lorsqu'ils rejoignirent enfint les
chevaux, Benoît après avoir congratulé
les rescapés annonça que Christophe
flanchait. 11 était malade à en perdre
tripes et bovaux.
°
Le passager de la nuit
—_ ROMAN DE J.-P, BENOIT
— Rendons-nous, suggéra le passeur.
Nous aurons fait tout ce qui était en
notre pouvoir mais — il désignait le
roi très pâle qui, descendu de cheval, *
semblait avoir mal à tenir debout —
il ne supportera pas le passage de la
chaîne.
Une nouvelle fois le vent porta les
aboiements des chiens. La tentation
était grande. Que risquaient-ils en a-
bandonnant? Quelques années de prison
la confiscation .de leurs biens. Tout
cela n’était rien, rien en comparaison
du cauchemar présent, Mais Alexandre
revit la figure de Sénart, il revit Je
visage tuméfié de Philippe. et alors
tout son être se révolta.
— En selle, jeta-t-il! Il ny a pas
une seconde à perdre. Se rendre! 1l
nen est pas question!
Is se remirent donc en route. Par
chance il leur restait encore trois che-
vaux, mais ceux-ci, lourdement char-
gés, n’avançaient pas bien vite dans
la neige, d'autant plus que leurs ca-
valiers, mesurant l'effort que les bêtes
avaient encore à fournir, n’osaient trop
leur demander.
Ils s’'engagèrent sur un vaste plateau
où nul obstacle n’arrêtait le vent. S'ils
faisaient halte en cet endroit ils ne
pourraient plus jamais repartir. Le froid
les tiendrait prisonniers jusqu’à la fin.
Toutes les couvertures avaient été dé-
ployées; hommes et bêtes s’en étaient
enveloppés. Ils devaient ressembler à
quelques-unes de ces tribus primitives
d'Indiens patagons qu'un Valonc avait
visité dans la pampa sud-américaine
un demi-siècle auparavant. Ici la Cor-
dillière des Andes avait pour nom les
Alpes, les Indiens étaient un curieux
mélange d’éclopés et de malades. Cette
image défiait les siècles, c'était la fuite
des hébreux dans le désert, c'était l’ex-
ode devant les Huns, c'était le déses-
poir face aux Vandales, c'était aussi,
songeait tristement Alexandre, la loi
du plus fort,
Les heures passèrent. Au fur et à
mesure qu'elles s’écoulaient la situation
ne s’améliorait guêre. I fallut interrom-
pre la marche à plusieurs reprises pour
Christophe qui ne parvenait pas à gar-
der ce qu’on lui faisait avaler pratique-
ment de force. Aucun secours n'était
à attendre avant trente-six heures, et
Alexandre commençait à trembler d’in-
quiétude. S'il avait été trop préten-
tieux? Si par sa faute Louis XVII de-
vait succomber dans ces montagnes, il
ne se le pardonnerait jamais. Olivier
vint se placer à côté de son frère.
— L'aube ne va pas tarder. Si nous
sommes en vue des soldats ce sera la
fin.
— Les chiens se taisent depuis un
Jong moment, peut-être ont-ils perdu
les traces, espéra Alexandre.
— Non, tout à l'heure je suis resté
en arrière pour m'en rendre compte
et très vite j'ai entendu des voix... Ils
nous talonnent, sans doute les chiens
sont-ils fatigués.
— Que vas-tu faire? sinquiétat A-
Jlexandre.
L’adolescent tout en parlant serra le
fût de sa carabine et porta la main à
sa cartouchière.
— Non, pas ça, le calma Olivier. Ce-
la ne servirait à rien. Toute défense
est inutile, et puis, je ne tirerai pas sur
des hussards. Pas sur des Français.
Même s'ils n‘ont pas les mêmes opinions
,
Encore trop de taudis au Canada
Winnipeg. — Le ministre de la ci-
toyenneté et de immigration, M. Jack
Nicholson a déclaré “qu’il y a encore
beaucoup trop de Canadiens qui oc-
cupent des logements insalubres et en-
combrés”.
Il a déclaré que trois maisons sur
10 ont plus de 40 ans d'existence et
que plus de cinq pour cent d’entre elles
ont besoin de réparations considérables.
Adressant la parole lors d’un collo-
que sur la planification, Ja rénovation
et l'habitation, le ministre a déclaré
qu'au cours des 10 dernières années,
“la situation en matière d'habitation
s'était grandement améliorée au Cana-
da grâce surtout à l’application de la
loi nationale sur lhabitation’.
Cependant il croit qu'il y a encore
beaucoup à faire.
“En 16 ans, nous avons approuvé la
mise en chantier de seulement 12,700
habitations, soit un maigre 0.7 pour cent
du nombre total des habitations cana-
diennes. Seulement sept sur 1,000 des
— M, Jack Nicholson
immeubles construits durant cette pé-
riode étaient destinés à l'habitation.”
Près de 250,000 familles canadiennes
sont encore obligées de partager leur
logement avec d’autres.
‘Près de un cinquième de nos habi-
tations sont dépourvues de salle de
bains. Quinze pour cent sont privées
d’un accessoire aussi simple et essentiel
qu'un cabinet d’aisances.
“Au milieu de cette grande prospé-
rité dont jouit le Canada durant le
20e siècle, personne ne devrait être
obligé d’habiter une maison de troi-
sième ordre et dans un environnement
de seconde classe dans un pays de
premier rang.”
“On ne peut s'attendre qu'une muni-
cipalité, aux prises avec le problème
des taudis et celui de la pauvreté puis-
se se trouver dans une position avanta-
geuse pour attirer de nouvelles indus-
tries, créer de nouveaux emplois et pro-
mettre de brillantes perspectives”.
LA SURVIVANCE
Les pays en voie de développement
— problèmes de croissance —
Selon le numéro courant de la Revue
Mensuelle de la Banque de Nouvelle-
Ecosse, la condition dans laquelle se
trouvent actuellement les pays en voie :
de développement pose un problème
crucial au monde d'aujourd'hui, Au
cours des deux dernières décades, on a
manifesté une attention marquée en-
vers ces pays et des efforts sans pré-
cédents ont été faits pour pallier à
leurs difficultés; malgré cela, l’urgence
du problème ne fait qu'augmenter et
les attentes et aspirations croissantes
de ces pays sont devenues une force
majeure dans J'évolution économique
mondiale.
Si on jete un regard en arrière sur les
événements des quinze dernières an-
nées, l'expansion vigoureuse de l’éco-
nomie mondiale nous y apparaît com-
me l’une des caractéristiques dominan-
tes. Pendant cette période, les pays dé-
veloppés, en particulier, ont enregis-
trer une avance qui n’a subi que de
très légers reculs. Résultat: le climat
économique mondial s’est avéré géné-
ralement favorable. Les économies des
pays en voic de développement, comme
groupe, ont aussi progressé, quoiqu’en
termes des besoins de ces pays, et
particulièrement si l’on tient compte
des accroissements de population, ces
progrès ne peuvent en aucune façon
que moi.
— Mais ce sont eux qui ont tué le
roi.
— Cela ne fait rien. Tu ne tireras
pas.
— Bon...
—Et toi, Philippe, comment te sens-
tu demanda encore Olivier?
Mais Philippe ne répondit pas. Il
s'était endormi.
Peu de temps avant l'aurore un coup
de feu troubla le calme pesant de la
montagne. Ne sachant d’où il venait,
Olivier fit abandonner le terrain décou-
vert pour gagner l'abri de la moraine
en bordure du glacier. Cette zone pré-
sentait de graves dangers d’avalanches,
mais il n’y avait pas le choix, c'était
cela ou la capture immédiate.
1 faisait beau. Le ciel était d’azur.
D'ici quelques heures le soleil ferait
profiter les hommes et les choses de
ses bienfaisants rayons et pourtant Aly-
lexandre ne s'était jamais senti aussi
triste. Il luttait contre le sommeil pour
guider son cheval entre les séracs à
l'équilibre instable, il combattait con-
tre le froid qui lengourdissait, mais
surtout il se refusait à admettre qu'il
avait eu tort de poursuivre et ce, au mo-
ment même ou tout allait laccabler.
En effet, cette fois-ci ce fut une vé-
ritable salve d'artillerie qui les fit se
retourner, En brodure du glacier une
section complète de hussards s'était
rassemblée n’osant s'aventurer plus a-
vant. Ils retenaient leurs chiens.
— Rendez-vous!
Olivier ne répondit pas et poursuivit
sa route. Une balle ricocha sur une pa-
roi de glace à quelques mêtres de lui.
— Pied à terre Cachons-nous der-
rière ces blocs. Ils craignent de venir
jusque-là. Profitons-en.
C'était quelque minutes à gagner.
Un lieutenant donnait déjà l’ordre de
monter à l'assaut de leur refuge. Les
hussards armes en main s’engagèrent
avec prudence sur le glacier. Alexandre
observait son frère à côté de lui. Très
pâle il envisageait cependant la situation
avec sang-froid. Comme moins de cent
mêtres les séparaient maintenant de
leurs poursuivants, Olivier de Valone
sortit de sa cache, il se dressa sur une
moraine, voulant parler il leva un bras.
Une détonation déchira l'air see du
petit matin.
Le hussard avait manqué son but,
mais quelque part sur le glacier un
petit bloc d’une once à peine se déta-
cha, il entraîna un peu de neige pou-
dreuse… puis un grondement se fit en-
tendre. Son intensité alla en croissant
et ce bruit devint un véritable tonnerre
se répercutant à tous les échos. Le
ciel et la terre tremblèrent. Sous les
yeux horrifiés des fugitifs leurs pour-
suivants furent disloqués, balayés par
le torrent de neige. La montagne
gronda longtemps, incapable d’assou-
vir sa folie sanguinaire, incapable de
retrouver son harmonie et son calme
qu'avait rompu le zèle d’un jeune sol-
dat, Un nuage se forma qui déroba le
soleil, qui donna une couleur de deuil
à ja vallée.
Nul ne disait mot. Christophe les
yeux fiévreux tremplait plus que jamais.
Philippe semblait absent. Olivier sur
la moraine n’avait pas bougé...
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être qualifiés d’adéquats. Cependant
des progrès significatifs ont été enre-
gistrés dans la mise en place des é-
léments qui permettront le développe-
ment économique futur.
Au cours du processus de modernisa-
tion économique, note la Revue, les
pays en voie de développement font fa-
ce à des problèmes formidables qui
vont bien au-delà de ceux de nature
strictement économique. En effet, le
cadre social dans lequel se déroule lac-
tivité économique exerce une nette
influence sur de processus de crois-
sance, Les mesures prises pour haus-
ser de niveau de connaissance et de spé-
cialisation technique de la population,
pour relever le niveau technologique
généralement bas, et pour effectuer des
changements profonds tant sur Je plan
social qu'institutionnel sont parties in-
tégrantes des programmes de dévelop-
pement économique.
La plus importante caractéristique
économique de ces pays est probable-
ment l'insuffisance relative de l'épargne
et de l'investissement, insuffisance qui
n’est que partiellement compensée par
l'entrée de capitaux étrangers privés et
officiels. Il est clair que si l’on veut
atteindre de plus hauts taux de crois-
sance, le transfert des ressources des
pays plus fortunés aux pays qui le sont
moins devra continuer ct même s’accroi-
tre. En même temps, il est important
qu'à mesure que le revenu réel aug-
mente dans les pays en voie de dévelop-
pement, il y ait aussi nn accroissement
du taux de l'épargne domestique,
Il est à noter que la position de la
‘ balance des payments des pays moins
développés joue un rôle clé dans la sa-
tisfaction des besoins humains, sociaux
et économiques au cours de la crois-
sance. À mesure que les programmes
de développement s'intensifient, ils
créent inévitablement un accroissement
significatif de la demande d’importa-
tion, particulièrement des biens de ca-
pitaux. Il faut donc assurer l’augmen-
tation et des gains provenant des expor-
tations et de l'entrée des capitaux é-
trangers si on veut satisfaire aux pro-
grammes de développement. Les be-
soins de biens d'importation peuvent
quelquefois être accrus sensiblement
par suite de récoltes réduites, comme
cela s’est produit aux Indes au cours des
deux ou trois dernières années. Plus
généralement, cependant, les problè-
mes proviennent surtout d'une crois-
sance inadéquate des exportations ou
de fluctuations dans les gains d’expor-
tation résultant de la dépendance de
ces pays à un nombre limité de matiè-
res premières dont Île prix peuvent
varier sensiblement.
Ces problèmes ont été partiellement
réglés par un plus grand afflux de dons
et prêts officiels. Pour faire face aux
difficultés créées par les fluctuations
en courte période des gains d’exporta-
tion, des moyens additionnels de finan-
cement compensatoire ont été établis,
principalement par l’entremise du Fonds
Monétaire International. Une consé-
quence presqu'inévitable de l‘augmen-
tation de capitaux étrangers, cependant,
s’est manifestée par un accroissement
marqué de la dette extérieure des pays
moins développés et par une élévation
rapide des payments sur le service de
la dette à l'étranger.
Les difficultés que rencontrent les
pays en voie de développement dans
la sphère commerciale ont, depuis un
certain temps déjà, constitué l’objet
AN
“Un jour le diable vint sur terre,
Salut à vous, frères humains!
J'ai réussi à convaincre les messieurs
de la revue “La Survivance”, de me
laisser au moins un p'tit coin pour jâser
avec vous! Toutefois, j'ai encore un
peu peur . .. Je ne sais pas sur quelle
page on va publier mes lettres. Entre
deux photos de “curés”? À côté d'une
histoire d’ordination ou de missionnai-
re? J'ai peur, et çà me brûle, encore
plus que le feu de mon cher enfer!
Enfin, c'est tout de même mieux que
rien . . . Il y a au moins Normand
Fontaine, qui m'a fait un brillant petit
dessin; pour une fois, il aura cédé à
la demande du diable publiquement fl!
Durant les semaines qui vont suivre,
j'aurai à vous parler de plusieurs sujets
intéressants, pour vous et pour moi.
Ce sera un passe-temps diablement
pourrais dire aussi “hobby”; car mon
vrai travail, c’est de surveiller les in-
térêts de notre Grand Prince et de lui
en faire le rapport régulièrement.
Il faut que je vous dise combien
je suis fier de beaucoup d’entre vous!
C’est très encourageant pour moi, pOur
notre Grand Prince, et pour notre
grande causel Enfin, mes confrères
bien aimés, vous avez compris! Il ne
nous reste plus qu'à constater Oui,
Vous avez enfin compris! Le cinéma,
vous lemployez pour propager NOTRE
enseignement! La science, vous l'em-
ployer pour NOTRE. causel La litté-
rature, pour faire connaître NOS idées!
Surtout, vous avez su employer TOU-
TES LES METHODES MODERNES
ET CONVAINCANTES ! ! ! Quand
je pense à nos pauvres diables du temps
du Curé d’Ars! Il leur fallait, pour
“gagner” des âmes, traîner des chaînes,
faire des bruits d'enfer, hurler pour
faire dresser les cheveux sur la tête, etc
etcl Comme si l'on pouvait convain-
Rare approbation.— C’est le pro-
pre de l'opposition de s'opposer,
mais il arrive que lopposition
dit oui. C’est le cas de M. Diefen-
baker qui endosse la politique du
Canada au sujet du Vietnam; il
croit sincèrement, comme Paul
Martin, que les sud-victnamiens
sont vraiment victimes d'une a-
gression chinoise.
CR
Pourquoi copier
les occidentales ?
Blantyre, Malawa —- “Les jeunes
femmes noires qui aiment porter la jupe
courte, du rouge à lèvres et du poli à
ongles peuvent peut-être se faire re-
garder de travers, mais elles ont quand
même le droit d’être protégées” a dé-
claré Aleke Banda, secrétaire général
du parti du Congrès.
Un leader féminin, Margaret Mlanga
déclarait récemment que les jeunes
filles de Malawa étaient assez belles
pour pouvoir se passer des modes oc-
cidentales.
“A Ja suite de cette déclaration”, à
révélé Banda “certaines personnes se
prétendant du parti, ont molesté des
jeunes femmes ainsi vêtues et déchiré
leur robe.”
d’études et attiré une attention grandis-
sante. La Conférence sur le Commerce
et le Développement tenue l'an dernier
par les Nations-Unies a porté son at-
tention sur cette question et sur les
rapports de ces pays eux-mêmes ten-
tant de cerner les moyens d’améliôrer
leur position. Certes, il faudra modi-
fier les plus extrèmes de ces exposés
mais il est aussi nécessaire d'obtenir
une réponse concertée et beaucoup
plus forte de la part des pays dévelop-
pés. La situation spéciale des pays en
voie de développement a été reconnue
par l'Accord Général sur les Tarifs
Douaniers et le Commerce (GATT)
et des efforts sont faits pour matériali-
ser cette reconnaissance dans le cadre
même des négociations de GATT.
La Revue conclue en disant que la
demande de nouveaux arangements
commerciaux faite par les pays en voie
de développement ne peut être igno-
rée. Quoiqu’on ait fait beaucoup dans
les cadres de GATT pour établir un
code du commerce international qui
puisse bénéficier à tous les pays, il est
maintenant nécessaire de diriger les
efforts dans un sens qui tienne compte
de pressions souvent justifiables des
pays moins développés taut en évitant
de débalancer leurs propres économies
ou Ja structure de commerce interna-
tional.
. pour surveiller ses intérêts . . » (Jacques Brel)
cre quelqu'un à une cause, par la peur!
(A propos, le vieux curé d’Ars; il s'est
vendu à lInfâme, évidemment . . .
mais au fond, on ne de voulait pas en
enfer quand même; il était laid et mai-
gre comme une carcasse de martyr [D
Donc, la semaine prochaine, “we will
really get down to business”. Je parle
en anglais, parce que c’est dans cette
langue que nous avons le plus de
chance de faire du beau travail sur la
terre, nous de l'enfer! Et je constate
avec un vif plaisir que beaucoup de
“canayens-franssas”, ne parlent plus
que l'anglais. Ils ont compris que pour
avoir du “fonne” dans la vie, il n’é-
tait plus nécessaire de faire autre cho-
se que de parler l'anglais!
En vous quittant, je vous laisse un
petit mot d’ordrel Et je n’ai pas copié
le Père Desmarais! ! Voici mon petit
mot de la fin:
“L'essenfer, c’est l’enferl ”
Le mot “essentiel”, n'existe pas dans
le dictionnaire de l'enfer. La partie fi-
nale de ce mot-là, nous fait trop pen-
ser au paradis, et c’est une place que
je ne recommande à personne ! ! Tu
n'y a que les “curés d'Ars” qui y vont!
Alors, mes chers confrères humains,
n'oubliez jamais que . . . L'ESSENFER,
CEST L'ENFER ! ! l”
É Infermalement vôtre,
Satan-Nick
P.S..
Jai appris dernièrement, que dans
deux écoles canadiennes-françaises à
Edmonton, on n’enseignera plus le
français aux grades 7-8-9! C’est juste-
ment l'âge où les jeunes “teen-agers”
comprennent que le “franssa” est dé-
modél Bravo! Bravol CA VAI CA VA
CA VA......
Propos féminin
Page ä
Mme Joseph Kennedy parle de
sa fille, une arriérée mentale
Palm Beach, Floride — Mme Joseph
P. Kennedy, paraissant jeune en dépit
de ses 75 ans, a confié l’une des nom-
breuses peines qui ont marqué sa vie.
Elle a parlé de sa fille Rosemary, ar-
riérée mentale, dont l'existence même
a amélioré le sort de ces êtres oubliés,
en attirant l'attention sur eux.
C'est le matin, dans la bibliothèque
de son mari, l’ancien ambassadeur des
Etats-Unis en Grande-Bretagne, que
Mme Rose Kennedy a accordé son en-
trevue, parmi des nombreuses photo-
graphies murales de ses enfants ct
petits enfants, dont: celle de l'ancien
président John F. Kennedy.
Rosemary ne devait pas participer à
la vie de famille exubérante des Ken-
nedy qu'illustrent ces photos.
“Habituellement, nous n’en parlons
pas,” a commencé Mme Kennedy.
Toutefois, de fait pour la famille
Kennedy, de n'avoir pas gardé complè-
tement de silence à son sujet a joué un
rôle important dans le progrès des hô-
pitaux, des institutions et des recherches
concemant au moins quelques-uns des
G,000,000 d'arriérés mentaux des Etats-
Unis.
La vic de Rosemary
Rosemarv, qui a maintenant 46 ans,
a été la première fille et le troisième
enfant de Joseph Patrick et de Rose
Kennedy. Ses frères ainés, Joseph et
John, de même qu’une de ses soeurs
cadettes, Kathleen, sont morts.
“Rosemary faisait partie d’une gran-
de famille, alors elle courait, jouait et
semblait heureuse ct nous n’avons rien
remarqué d’anormal au début,” décla-
re Mme Kennedy. “Oh, celle semblait
un peu lente par moment, mais il y a
toujours habituellement un enfant dans
une grande famille qui se développe un
peu moins rapidement que les autres.”
Mais, à mesure que la jolie petite
blonde grandissait, Mme Kennedy com-
mença à réaliser que quelque chose ne
tournait pas rond.
“J'ai pensé, a poursuivi Mme Ken-
nedy, que, si je pouvais lui donner une
certaine culture, un certain fini — jus-
te assez pour connaître Bach et Leo-
nard de Vinci, et tout autre savant qui
pourrait faire partie de sa vie — elle
pourrait s'arranger assez bien dans la
vie.”
“Puis alors qu'elle vicillissait encore
plus, cela devint encore plus difficile
C'est toujours plus difficile pour les
parents, vous savez.”
“La question des privilèges était é-
galement un problème: pourquoi ne
pouvaîit-elle aller en bâteau toute seu-
Je, alors que ses frères et ses soeurs
lc pouvaient? ]1 y avait certains conflits
dans la famille, choses qu’elle ne pou-
vait comprendre.
Eventuellement, il devint évident
qu’elle se sentait plus confortable, qu’el-
le était beaucoup plus heureuse avec
des jeunes comme elle, et nous l'a-
vons confiée à cette maison catholi-
que.”
La famille Kennedy pouvait se per-
mettre d'obtenir de l’aide spécialisée et
les soins des institutions Mme Ken-
nedy a toujours été consciente de cette
situation.
+ e
62 p.c.
Les Canadiens français habitant la
Colombie sont maintenant assimilés
dans une proportion de 62 pour cent.
Il y a seulement 27,500 d’entre eux qui
parlent encore le français.
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Page a
Falher fête ;
les noces de diamant
de M. et Mme Louis Labbe
Il y a dans la vie, des jours qui
surpassent en beauté et en joie tous
ceux qui les ont précédés. Pour M. et.
Mme Louis Labbé, dimanche, le trente
mai, fut une des plus belles journées
de leur vie, alors qu’ils célébraient
leur soixantième anniversaire de ma-
triage.
Malgré le temps pluvieux, nos chers
jubilaires se rendirent en l’église Ste-
Anne pour renouveler leurs promesses
de mariage. Une messe diacre sous-dia-
cre fut célébrée par le Père Dubé,
assisté des Pères Campagna et Bu-
geaud, à quatre heures de l’après-midi.
Le Père Bugeaud prononça l’homélie.
Quatre petits-fils André, Raymond, Ar-
thur et Roger Labbé servaient au
choeur. Les chorales scolaire et parois-
siale exécutèrent, avec le savoir faire
qu’on leur connaît, des cantiques ma-
gnifiques, sous l’habile direction de
Soeur Marie Jean-de-Rome, e.s.ce., et
du Révérend Père Guy Goyette, o.m.i.
La messe terminée, la famille se
rendit à la salle paroissiale pour le
banquet. Entre temps, le photographe
de Mardon Studio photographiait dif-
férents groupes. Vers la fin du repas, un
des petits-fils, André lut une adresse
à nos chers jubilaires. I leur rappela
le souvenir de leur mariage, le 30 mai,
1905 en l'Eglise de St-Philémon et
leur départ de Whitinsville le 12 mai,
1913. I1 évoqua, brièvement les mo-
ments difficiles, les plus dures épreuves
et Jes sacrifices qu’ils durent faire
pour installer leurs enfants dans un
entourage français et catholique. Il ter-
minait en leur présentant les meilleurs
voeux de tous leurs enfants réunis. Un
délicat bouquet de roses fut présenté
à Madame Labbé par une petite fille,
Simone, tandis qu’un petit fils René
Guindon, offrit une bourse à M. Labbé.
Nombreux furent les messages de fé-
licitations. Mentionnons: Sa Majesté la
Reine Elizabeth Il; le premier minis-
tre, Lester B. Pearson; le premier mi-
nistre de l'Alberta, E.-C. Manning; le
Jlieutenant-gouverneur, Percy Page;
Roy Ells, M.L.A. et Baldwin, M.P.
La soirée se termina dans la salle
de FArène par une réunion familiale.
Parmi les invités de l'extérieur nous
devons compter M. et Mme Joseph
Beaudoin venus de Drummondville,
Québec, ainsi que Madame Georgia
Pape et sa fille Madame Viola Rail de
Anaheim, Californie, M. et Mme Lu-
cien Beaudoin, M. et Mme Réal Guin-
T. J. (TOM) WACHOWICZ
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M. et Mme Labbé comptent sept
enfants vivants, quarante petits en-
fants, et douze arrière-petits-enfants. Ils
sont parmi les rares pionniers que
nous avons encore.
M. et Mme Labbé tiennent à remer-
cier très sincèrement tous ceux qui
ont contribuer d'une façon ou d’une
autre à faire de cette anniversaire une
fête très mémorable.
Doris et André Labbé.
Les GROS édifices
des
communautés religieuses
M. le Rédacteur,
11 est une question qui intéresse vi-
vement bien des gens, c’est celle des
“gros” édifices que possèdent les com-
munautés religieuses. Plusieurs les con-
sidèrent comme un luxe et une surabon-
dance de richesses. Cependant ceux
qui connaissent bien la situation évi-
tent ces jugements injustes et dénués
de fondement.
La plupart des “gros” édifices ap-
partenant à des communautés religieu-
ses sont destinés à des oeuvres d’éduca-
tion, à des services hospitaliers, etc.
Ainsi, la plus grande partie de ces édi-
fices est occupés par des élèves, des
malades, des vieillards. Quant aux
membres des communautés religieuses,
ils occupent habituellement les parties
des édifices qui sont les plus vieilles
et les moins pourvues de commodités.
Par exemple, on ignore généralement
qu’il y a encore beaucoup de Religieu-
ses qui n’ont pas de chambre person-
nelle, et qui doivent coucher dans de
grands dortoirs, comme des petites
filles de couvent. Et il n’y a pas long-
temps que l'on a commencé à aména-
ger des chambres individuelles. Qu’on
songe, par exemple, à des Religieuses
infirmières qui passent plusieurs heu-
res épuisantes par jour auprès des ma-
lades, ou à des éducatrices qui font de
même auprès des enfants, et qui n’ont
que de grandes salles communes en
partage, le soir, la nuit, les jours de
congé: jamais un endroit retiré où elles
peuvent prendre un peu de détente.
On semble s’imaginer parfois, plus
ou moins consciemment, que les Re-
ligieuses ne peuvent pas être fatiguées,
malades ou épuisées. Etant aumônier de
Religieuses depuis de très nombreuses
années, combien de fois j'ai rencontré,
par exemple, des Soeurs infirmières ou
affectées à d’autres tâches, qui pre-
naient leurs premières vacances réelles,
après vingt ou trente ans de vie reli-
gieuse, et cela parce que leur santé é-
tait démolie et qu’elles ne pouvaient
plus “tenir le coup” . ..
On peut considérer aussi le cas des
Maisons-Mères, qui sont aussi de “gros”
édifices. Mais il faut savoir que dans
ces maisons vivent ensemble, et souvent
à l’étroit, des centaines de Religieuses:
ce qui exige nécessairement beau-
coup d'espace. Il y a notamment dans
ces maisons des centaines de Religi-
euses malades, qui se sont ruinées à Ja
tâche, et aussi les anciennes: et toutes
méritent bien qu’on en prenne soin a-
vec charité.
Quand donc on comprend le but et
l'utilité des “gros” édifices que pos-
sèdent les communautés réligieuses, on
n’a plus d'idées malveillantes à l'égard
de ces dernières; et l’on reconnaît qu’el-
les font leur possible pour être au ser-
vice de tous . . . et finalement de
Dieul ...
Ovila Melançon, c.s.c.
Ste-Adèle-en-Haut, Qué.
. e
—Ce qu'il faut à l'Eglise ,ce ne sont
pas des travaux ou des inventions; c’est
de la sainteté et de l'amour.
Pierre Poyet
L + L 2
—H est trop peu de chrétiens qui
se sentent responsables de l'Eglise,
| Marcel Légaut
LEGAL
Récital de Musique:
Dimanche le 30 mai avait lieu au
gymnase de l’école, le récital de mu-
sique; 34 élèves prirent part sous la
direction de Rév. Sr Denise Piché
maîtresse de musique. Plusieurs pa-
rents et religieuses étaient présents pour
encourager Jes enfants. — et tous joui-
rent d’un agréable après-midi. Chaque
élève à tour de rôle exécuta son mor-
ceau favori. Les suivants y participè-
rent:
Un trio par Marguerite Montpetit,
Lillian Brisson et Rita Larose.
Des Duos par |
Dolorese et Joanne Giguère
Janet Casavant et Carmen Préfontaine .
Lucy Montpetit et Maymie Keane
Jeannette et Kathryn Zilinski
Jocelyne et Carmen DeChamplain
Rita et Adèle Krauskopf
Ben et Cécile Van de Walle
Des solos par
Marguerite Préfontaine
Rachelle Nault
Rita Larose
Denis Nault
Lilliane Brisson
Debbie Mercier
Grace Zilinski
Corinne Bergevin
Agnès Pelletier
Cécile Proulx
Lorraine Boisvert
Claude Casavant
Jeannette Zilinski
Nicole Cyr
Carmen Boissonneault
Louise Pelletier
Cécile Van de Walle
Louise Régimbald
Rose-Marie Chauvet
Ben Van de Walle
Wendy Montpetit
Bernice Mercier
Sylvia Auger
Lorraine Frigon
Margaret Chauvet
George Préfontaine
Louise Régimbald
Rachelle St-Martin
Suzanne Gauvin
Nicole Cyr et Louise Régimbald
chantèrent “Devenir Apôtre à 20 ans”
et “Sur la route Claire” respectivement.
Les maîtres de cérémonie étaient;
Georges Préfontaine et Ben Van de
Walle.
Rév. Sr Piché agressa la parole, elle
se dit heureuse du progrès des élèves
et exprima son regret de ne pas pou-
voir continuer lan prochain car elle
partira pour l’est sous peu.
Mlle Janet Casavant au nom de
tous les élèves, lui présenta en recon-
naissance pour tout ce qu’elle a fait
pour eux, un joli ensemble de plumes
(desk set).
Ensuite tout le monde se rendit au
Couvent Sacré-Coeur où un délicieux
goûter fut servi par les Rév. Srs et les
pensionnaires du couvent. Les élèves
s’amusèrent à la “pêche” fish pond.
C’est avec beaucoup de regret que
les paroissiens de Legal disent au re-
voir à la Rév. Sr Piché. Pendant son
court séjour parmi nous elle s'est dé-
vouée partout ou on en avait besoin «et
elle fut fort appréciée. Un gros merci
de tous et nous espérons que vous
nous reviendrez avant longtemps.
C.W.L.
Le nouvel exécutif pour l'année est
comme suit:
Présidente: Mme Henri Montpetit,
Vice-présidente; Mme Louis Chauvet
2ième vice-présidente: Mme Richard
Hunting
Jième Vice-présidente: Mme Wilfrid
Barny. |
Secrétaire: Mme Mike Ziemanski
Trésorière: Mme René de Champlain
Comité social: Mme Rodney St-Martin
Une donation fut faite au. club
“Green Thumb” pour acheter des
plants ‘et arbres pour le “centre récréa-
tif”.
La convention diocésaine du C.W.L.
eut lieu à Boyle le 8 juin, Mmes Henri
Montpetit et Aimable Ouellet y assis-
tèrent. |
Le C.W.L. présentera des médailles
au “premiers communiants” dimanche
Je 20 juin.
La prochaine réunion du C.W.L. au-
ra lieu le 21 juin prochain. La com-
munion générale pour les membres aura
lieu le 28 juin suivie de la récitatiin du
rosaire par les dames et leurs familles.
Décès
d’une ancienne paroissienne de Le-
gal,
Mme Aureline Garneau (autrefois de
Legal) épouse de--Napoléon Gameau
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LA SURVIVANCE
s’éteignait paisiblement à l'hôpital Vir-
ginia Mason à Washington après une
longue maladie.
Mme Garneau naquit à St-Hermase,
Québec le 9 juillet 1902 et vint à Legal
avec ses parents (M. et Mme Samuel
Cyr) en 1906. La famille Nap. Garneau
quitta Legal voilà vingt ans et alla rési- :
der à Seattle Washington.
Sa fille Adrienne la précéda dans la
tombe en 1962.
Elle laisse pour pleurer sa perte 3
filles et 4 garçons;
Mme William (Yvonnette) Backand
d'Edmonton. Mme Armand Loucks de
Toronto, Mme Nap. (Yvette) Hébert
d’Auburn. Léonard d’Auburn, Jean et
Raymond d’Edmonds, Washington et
Laurier d’Oregon.
2 soeurs, Mme Flore Boisvert de
Legal Mme R. Bourassa de Radville,
Saskatchewan. à
5 frères, René de Slave Lake Roger
et: Lucien de Legal.
Clément et Roland d'Edmonton et
28 petits enfants.
Les porteurs étaient ses 4 garçons,
Leonard, Laurier, Raymond, Jean et ses
deux frères Roger et Lucien Cyr de
Legal. Elle fut enterré en le cimetière
Holyrood à Seattle Washington.
À la famille nos sympathies Jes plus
sincères,
Les paroïissiens souhaitent prompt
rétablissement à M. le curé, leur dé-
voué curé, M. et Mme Emile Préfon-
taine et M. Albert Giguère.
CEE |
Joussard
Mardi le 8 juin avait lieu la réunion
annuelle des Dames de Ste-Anne. A
cette réunion les dames suivantes fu-
rent élues. :
présidente — Mme Joachim Claveau
vice-présidente — \fme Lucien Co-
meau.
secrtaire — Mme Almer Leblanc
Conseillières —
Mme Julien Carrier
Mme Hervé Carrier
Mme Antoine Charrois
Mme Gloria Charrois
Merci aux dames sortant de charge
et bon courage à ceux qui furent élues.
Et jeudi le 6 juin fut la journée
choisit par M. Raymond Gagnon pour
unir sa destinée à Mlle Nicole Fortin.
dans le saint sacrement du Mariage.
La cérémonie se déroulait dans no-
tre petite église de Ste-Anne de Jous-
sard, où le Rév. Père Pinard, omi., cu-
ré, officiait. Les nouveaux rubriques
rendaient la cérémonie plus frappante
et splendide.
La mariée, en blanc, rentra au bras
de son père, M. Fernand Fortin. M.
W. Gagnon accompagna son fils, Ray-
mond.
La petit Pauline Dubé faisait la jolie
bouquetière tandis que, Mlle Lucille
Leblanc agissait comme fille d'honneur
et Réal Gagnon, frère du marié le
garçon d'honneur.
Les agapes de cette fête furent suivies
d’un souper et une soirée, qui eut
lieu à High Prairie ou nombreux de
parents et d’amis assistaient,
Nous souhaitons au jeune couple
beaucoup de bonheur, prospérité et une
longue vie conjugale. Is résideront dans
la vallée de Driftpile,
Sont venus de l'extérieur pour as-
sister à ces noces:
M. et Mme Léon Gagnon de Slave
Lake.
M. et Mme Ephrem L'Heureux de
Vimy, qui en profitèrent en même
temps de la grande fin de semaine
pour visiter toute la parenté de- Jous-
sard.
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—Si, à l’école du Christ, on reste
en deçà de Sa Croix, on n’a pas fini
ses classes.
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Nous avons la joie d'annoncer que,
samedi le 19 juin, aura lieu, la Céré-
monie d'Ordination au Sacerdoce, d’un
endant de la paroisse, M. l'abbé André
Piquette, fils de M. et Mme Roland
Piquette de Plamondon, que lui con-
ferera Notre Père et Evêque, Son Ex-
cellence Mgr P. Lussier c.ssr. en l’é-
glise Saint-Isidore de Plamondon, Al-
berta. A trois heures de l’après-midi,
Comme c’est la première cérémonie
de la sorte qui se déroulera ici, nous
invitons chaleureusement, toute la pa-
roisse à y prendre part. Ainsi qu'à sa
première messe solennelle, qu'il célé-
brera le lendemain, dimanche le 20
juin à dix heures et demie, en l’église
St-Isidore. Il y aura aussi réception dans
l'après-midi, au gymnase de l’école,
pour tous ceux qui désireront rencon-
trer le Nouvel ordonné.
Le soir il y aura un concert donné
pour honorer le nouveau prêtre ainsi
que notre cher curé, le Rév. Père Mar-
tineau (qui célébra ce jour là son
dixième anniversaire au sacerdoce.
Puisse cette événement du premier
vrêtre à Plamondon, éveiller chez nos
jeunes d’autres vocations, et remplir à
l'avenir notre nouveau petit séminaire
de St-Paul, au comble.
C'est avec regret que nous avons
appris la mort de Mme Calixte Magnan
de Beaumont. Elle est la mère de l’une
de nos institutrices la Rév. Sr Marie
Léontine, à laquelle nous offrons nos
plus sincères condoléances.
Notre Rodeo annuel fût un grand suc-
ces. La parade était très bien exécuté.
Les majorettes, qui conduisaient Ja
parade, était dirigées par Mme André
Plamondon. Elles étaient fort attrayan-
tes. Nous avions ensuite la fanfard
de Waskatenau qui rendait la marche
cadencée, Les chars allégoriques de
toutes sortes,, la cavalerie de la Gym-
cana North Star Association qui attirait
bien des regards. La chuckwagon , et
enfin même les Beatles. Le tous était
très intéressant et tous le monde se
sont bien réjouit.
M. et Mme Benoît Plamondon, ont
eut le malheur de perdre leur mai-
son, qui a été détruit par le feu, au
court de la semaine dernière. Malgré
tous les efforts possibles, on ne parvint
Mercredi le 16 juin 1965
oo 0
qu'à exempter de brûler la maison de
Mme Matilda Bourassa qui est droite
à côté, mais elle fut bien endommagée
Mme Bourassa et M. Plamondon, te.
mercient tous ceux qui ont aidé ben.
dant la tragédie.
Nous avons eu bien des visiteurs
aux courts des dernières fins, de semai.
nes. Nous sommes toujours très heureux
de les accueillir chez nous,
Nous avons le regret d'annoncer Ja
mort de Victor Grenier 21 ans, survenue
la semaine demière et dont les funé.
railles eurent lieu à Atmore. Le jeune
Victor fit ses études à Plamondon,
mais voilà quatre ans, qu’il était à l'h6.
pital. À sa famille éprouvée, nous of.
frons nos sincères condoléances.
Nous souhaitons à tous nos chers
malades, à l'hôpital ou chez eux prompt
rétablissement,
La convention diocésaine de la CWL
eut lieu mardi le 8 juin à Bovle, Mme
Roland Piquette, fût invitée pour par.
ler a propos des vocations, étant don.
ner qu'elle est la mère du futur prêtre,
Il y eut messe célébrée par Son Excel.
lence pour les vocations. Environs 159
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McLennan
Nampa _
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St-Paul =
Thérien _
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Mercredi le 16 a 1965
L] ‘ Li -
Saint-Joachim
Nos sincères condoléances à la fa-
mille Blais, à l’occasion du décès de M.
Adrien Blais.
M. Georges Lambert de Vancouver,
C.-B. était en visite chez ses parents.
M. et Mme Gérard-Baril accompa-
gnés de Mme T.J. Laflèche et Mme
M. Dubuc sont de retour d’un voyage
à Penticton, C.-B.
Mlle Rose Aimé Carrier, ‘directrice
de linstitut des Miliciennes, est en
voyage d'étude dans la province de
Québec.
M. Joseph Lambert hospitalisé à
l'hôpital Général.
Remerciements
Mme Adrien Blais, Simone et Mar-
guerite, remercient bien sincèrement
tous les parents et amis qui ont té-
moigné des marques de condoléances
à l’occasion du décès de M. A. Blais,
soit par offrandes de messes, bouquets
spirituels, télégrammes, tributs floraux,
visite ou assistance aux funérailles.
° +
MORINVILLE
Le 2 juin dernier, Son Excellence
Mgr Lussier conférait le sacrement de
Confirmation à une cinquantaine de
nos enfants de deuxième année des
écoles Thibault et Cunningham. Son
Excellence fit son entrée dans l’église
au chant du psaume: “Tu es mon Ber-
ger”. Après l'aspersion et l’encense-
ment, notre évêque se dirigea dans le
choeur pour la Célébration de la Pa-
role, selon le nouveau rite de la Con-
firmation. Son Excellence s’adressa en-
suite dans les deux langues aux fidèles
les incitant à une profonde foi dans
l'action du Saint-Esprit toujours pré-
sent dans l'Eglise comme au temps
des apôtres à la Pentecôt. L'Esprit
Saint travaille dans l'Eglise par Sa
force et Sa lumière, Ses dons et Ses
fruits. IL faut l’invoquer souvent, vivre
en Sa présence, suivre Ses inspirations.
Le Sacrement de Confirmation fut
conféré au milieu d’un pieux silence de
l'assemblée. Les paroles du confirmant
résonnaient claires et nettes, portant
une signification nouvelle par Î'em-
ploi du vernaculaire.
Après la procession autour de l'é-
glise, la cérémonie se termina par la
bénédiction du Pasteur du diocèse.
Heureuse visite qui fait toujours du
bien et qui apporte encouragement et
réconfort.
Une autre ancienne paroissienne dé-
cédait récemment à St-Albert, Mme
Pallier, soeur de M. John Gauthier de
notre paroisse.
Nous apprenions avec peine l'entrée
à l'hôpital de notre bon Père Curé qui
a dû subir une intervention chirurgi-
cale. D’après les dernières nouvelles, le
RP. Desgagné est en bonne voie de
guérison.
En visite chez M. et Mme Léon Rio-
pel récemment, leur belle-socur Mme
Marie-Anne Riopel, venue de la Nou-
velle-Ecosse pour les Noces d'Or de
M. et Mme Arthur Riopel de Picardvil-
le.
Baptème: Le 13 juin, Paul John
Schaffers, enfant de M. et Mme Char-
des Schaffers (Rita Julien). Parrain et
marraine M. et Mme Gérard Desnoyers
d'Edmonton.
En vacances dans leur famille, nos
collégiens Paul Riopel, Denis Leduc et
Denis Charest prennent une bonne
détente après toute une série d’exa-
mens. Nous leur souhaitons bon succès.
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St-Thomas d'Aquin
Lundi, le 14 juin, notre curé, M.
l'abbé Denis Hébert, nous a quittés
pour entreprendre son voyage à l’Ile
St-Dominique. En plus de prendre un
repos bien mérité, M. l'abbé Hébert se
propose d’y visiter un “Centre médical
missionnaire”. I] en reviendra peut-être
avec un nouveau plan d’apostolat laï-
que. À monsieur le curé, nous souhai-
tons un bon voyage.
Pendant l'absence du curé, M. l'abbé
Lynch aura la charge de la paroisse.
Durant cette semaine comme plusieurs
. autres prêtres, il fera sa retraite annu-
elle au Séminaire St-Joseph. Nos fer-
ventes prières l’accompagnent.
Mlles Juliette Gobeil et Laurette
Villeneuve sont en visite chez leur
parenté à Edmonton et à Beaumont.
Nos charmantes visiteuses nous sont
arrivées de l’est la semaine dernière.
Nous leur souhaitons un agréable sé-
jour prolongé parmi nous.
Nous offrons nos condoléances les
plus sincères à M. Emile Magnan et
Mme Yvonne Bazinet, à l’occasion du
décès tragique de° leur mère, Mme
Calixte Magnan de Beaumont.
+ +
LaGorey
Dimanche le 30 inai, Son Excellence
Mgr Lussier est venue confirmer un
bon nombre d’enfants. C’est au cours
de la messe que la cérémonie eut lieu.
Vingt-neuf confirmands s’agenouillè-
rent devant notre père diocésain pour
recevoir ce beau et grand sacrement.
Parmi les vingt-neuf se trouvait Mlle
Vreny Zellweger, nouvelle épouse de
Roméo Lauzon de notre paroisse. Cé-
rémonie toujours vivante, la confir-
mation de fut encore plus cette année
en raison des changements apportés par
na nouvelle liturgie. La cérémonie fut
réhaussée par la présence du Rév.
Père Lassonde de Bonnyville, l'abbé
Laberge, curé de Fort Kent, l'abbé
Lapointe de Bonnyville et l'abbé Tan-
guay, curé de St-Edouard. Après la
cérémonie, il y eut un vin d'honneur
au presbytère. Plusieurs personnes, en-
viron vingt-cinq, représentants des di-
verses organisations, prirent part à
cette réception.
Le 15 et 16 mai nous amenèrent un
visiteur du Collège St-Jean en la per-
sonne du Rév. Père Laurier Bouche,
om.i., soyez toujour le bienvenu, Père
Boucher, et revenez nous voir.
La semaine du le au 7 juin, Mme
Johnson de Falher vint en visite chez
Mme G-E. Dallaire. Nous espérons,
Mme Johnson, que vous avez aimé votre
séjour à La Corey et que vous re-
viendrez.
Dernièrement Mme G.E. Dallaire se
rendit à Falher pour assister à une
cérémonie religieuse au cours de lÎa-
quelle sa fille, Marthe, Milicienne du
Rosaire, a prononcé des voeux. Mme
Dallaire était accompagnée de deux de
ses garçons: Simon de La Corey et
Marcel de St-Paul. Nous en profitons
pour offrir nos meilleurs voeux à
Marthe.
La semaine dernière, nous avons eu
la visite de M. labbé Armand Nadeau,
curé de St-Hilaire, Qué., C'était un a-
mi de M. le curé. Nous avons eu loc-
casion de le connaître dimanche à la
grand'messe. C’est lui qui donna l’ho-
mélie. Il y a plusieurs années, l'abbé
Nadeau fut curé remplaçant à Vimy.
C’est pourquoi, cette année il passa
trois semaine à cette endroit.
Dimanche prochain, le 20 juin, nous
aurons notre piqu-nique paroissial.
Nous espérons que la température nous
favorisera ainsi que l'assistance. Nous
attendons les gens de Bonnyville de
Fort Kent et des environs.en plus de
ceux de la paroisse. I] y a au program-
me plusieurs jeux d’organisés ainsi que
des repas et pour le midi et pour le
soir. Il y aura du bingo en plein air, si
la température ’le permet. Tout le mon-
de est bienvenu.
PICARDVILLE
M. Félix Goupil s’éteignait tout dou-
cement le 8 juin à l’hôpital de West-
lock. Il célébrait le 5 juin son 90e an-
niversaire, Né à Ste-Hélène de Ches-
ter comté d’Arthabaska P.Q. 11 partait
à l’âge de dix ans avec ces parents en
1885 pour New Market, N. Hampshire,
E.-U. Ayant demeuré en différents é-
tats du continent américains en 1898 il
revenait au Canada, passait quelque
temps à Winnipeg, Man. et de la se di-
rigeait en 1900 vers l’Alaska et le Yu-
kon en compagnie de son vieil ami
Frank Belval (qui l’a devancé dans
sa tombe) tous deux avides de voir du
pays nouveau.
En 1905 il revenait séjournant quel-
ques mois à Seattle Wash. Désirant
goûter à la culture du sol albertain il
vint à 1906 prendre un homestead à
Picardville, Alta. Il y prit femme, aus-
si le 17 avril, 1917, il épousait Mlle
Emilienne Garon. Quatre enfants dont
deux morts étant bébés sont issus de
ce mariage. Une fille et un garçon sur-
vivent. Lina (Mme Albert Morin) et
Eddy qui eut soin de son vieux père
jusqu’à la fin.
M. F. Goupil était à se préparé pour
aller chez sa fille Mme Morin pour
fêter le 90e anniversaire de son père.
quand J’attaque se fit sentir. Il tomba
dans le coma et y resta jusqu’à la mort
qui surgit 3 jour après. Les prières pour
le repos de son âme ont eut lieu dans
l’église paroissiale le 11 juin récitées par
l'abbé Morin curé de la paroisse.
Les porteurs étaient quatre de ces
neveux MM. Sylva, Victor et Louis
Garon, Léo Frigon, son petit fils
Maurice Morin et M Pierre Deshoux.
À la famill éprouvé nous leurs of-
frons nos plus sincères condoléances.
M. Jean Gagné de Linaria fut trouvé
mort en avant du bureau de poste ven-
dredi dernier par M. Edden Glebe
qui se préparait à partir avec son au-
tobus ramasser les élèves d'école à
7 hres du matin. M. Glebe trouva cu-
rieux de voir le camion de la malle
qui doit ramasser celle ci à minuit. A-
près investigation il trouva le chauf-
feur d'une semaine seulement mort
près de sa malle. Il alerta immédiate-
ment les autorités. On croit qu'il est
mort d’une syncope aussi à cette famille
nos sincères sympathies.
Nous sommes heureux d'annoncer
que Mme R. Cloutier qui s'était pris
la main dans une machine agricole en-
core en marche est presque guérie et
pourra se servir de sa main droite au
complet. Elle avait dû marcher entre
le tracteur et cette machine une quin-
zaine de minutes avant qu’un. voisin
M. 3. Guelly entende ses appels et lui
porte secours.
Samedi dernier ce fut le tour de M.
A.C. St-Louis père de Mme Cloutier
qui eut un accident qui aurait pu lui
coûter la vie. Il fut pris sous la roue
de son tracteur qui s'était mis à rouler
par lui-même. Par chance que Mme
St-Louis vit l'accident et put lui porter
secours avant que trop de dommage
lui soit causer.
Mme Normand St-Louis eut l'heu-
reuse surprise de voir arriver chez elle
trois jeunes compagnes d'enseignements
dans les personnes de Miles Ann Cap-
stick, Joe Maclntyre et Ann Hogan,
jeunes filles de la Nouvelle Ecosse
qui sont venues enseigner à Westlock.
dans la nouvelle école séparée. Mme
St-Louis dut quitter son travail pour
quelque mois pour une raison de san-
té.
Nous souhaitons bon voyage à Mme
E. Charliel et à sa mère qui après
une belle veillée d’aurevoir nous quittait
dimanche matin pour visiter 17 pays
d'Europe.
M. Lucien Boucher dût faire un sé-
jour à l'hôpital de Westlock. Il en est
sorti et se porte bien à présent.
M. et Mme Raymond Théberge de
Victoria sont en visite chez leur soeur
Mme Edouard St-Louis.
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LA SURVIVANCE
St-Sacrement de Vancouver
activités des guides et des jeannettes
12 février: vente de bouteilles de va- |
aille, profit de $32.50 qui donne droit
à une cafetière de 101 tasses (pour
Je Comité et ses diverses activités so-
ciales).
20 mars: inauguration d’un cours de
ski pour les Guides au Mont Seymour,
Saint-Albert
Lundi soir le 7 juin, les Dames de
la Ligue Catholique assistèrent à la
sainte messe qui précédait leur assem-
blée mensuelle. En l'absence de Mme
B. Bourgeois, présidente, Mme Suther-
land, vice-présidente, dirigea l’asserh-
blée. Mme Samwald introduisit ensuite
Mme J.H. Forest, conférencière-invitée,
que nous connaisons pour ses activités
remarquables. Dans son discours sur
le rôle de la “femme”, Mme Forest
nous encouragea à être plus actives et
à continuer nos bonnes oeuvres.
Mme Kombeitz, de retour d’un voya-
ge dans les hôpitaux des Etats-Unis dont
le but est de combattre le cancer, s’est
adressée aux membres et les remercia
pour leurs offrandes et pour leurs
prières. Mme Timperly, présidente dio-
césaine de la ligue et Mme Melton de
l'exécutif diocésain ont gracieusement
accepté de verser le thé à cette occa-
sion. Un délicieux goûter fut servi aux
anciens et aux nouveaux membres ain-
si qu'à leurs invitées.
Les asemblées ne recommenceront
qu’en septembre prochain. Nous sou-
haïtons une bonne santé à notre pré-
sidente, Mme B. Bourgeois, et nous
espérons qu’elle sera des nôtres bien-
tôt.
La chorale St-Albert accepta l'in-
vitation d'assister au pique-nique de
la chorale Saint-Joachim à leur camp
près du Lac Ste-Anne. Les membres
ainsi que leurs familles et les membres
du clergé se sont régalés d’un souper ne
laissant rien à désirer. On participeu
à de nombreuses activités dont la balle-
au-camp, la natation, promenades en
bâteaux et à différents jeux sur le ter-
rain situé près du camp.
À tous ceux qui ont préparé cette
journée si bien réussie, nos sincères
remerciements.
Les Guides de la paroisse invitèrent
leurs mères à une soirée sociale mardi
le 8 juin, Après une brève cérémonie
pour lacceptation de nouveaux mem-
bres, un programme varié fut présentà
par les Guides.
Chaque mère reçut un bouquet de
fleurs et il en fut de même pour ch:&
que Capitaine,
oo
au cours des derniers mois
pour les cinq prochaines semaines.
21 avril: cours de secourisme de
JAmbulance St-Jean, pour cheftaines
et assistantes, et quelques membres du
Comité protecteur. Cours de dix se-
maines.
28 avril: cours de natation pour tou-
tes les Guides et Jeannettes, six leçons
’une demi-heure.
ler maï: vente de fleurs et de plants
de jardins et parterre, avec kiosques
pour ‘La cuisine de chez-nous, ‘Ca-
deaux pour la fête des mères, ‘Linge
usagé’, etc. Profit net, $127.
3 mai: Visite de Mlle Huot, commis-
saire régionale de l'Ouest. Réceptions
chez Cheftaine Abgrall et Cheftaine
Marchand. La présidente du Comité
Protecteur, Mme Jeanne Bauche, con-
duisit Cre Huot pour une tournée de
la ville et des environs.
5 mai: Vente de hot dogs, $14.31.
8 mai: Sortie pour la sizaine de Jean-
nettes la plus méritante, au Parc Stan-
Jey.
13 mai: Acquisition d’une nouvelle
armoire pour le local des Guides. Deux
dames du Comité se chargent de pein-
turer cette armoire, deux, autres font
un grand inventaire du magasin guide
et une mise à jour complète des archi-
ves du mouvement guide paroissial
depuis sa fondation, il y a 5 ans.
31 mai: Réunion du Comité protec-
teur pour arrêter la date du camp gui-
de et du cantonnement des Jeannettes.
CR
Pas encore de paix— Quand
l'ONU adopta ce symbole pour
ses activités en 1947, on croyait
que bientôt ce serait une paix
définitive, mais on n’y est pas
encore, C’est sous cet emblème
que siègent les 114 nations mem-
bres.
oo
Décès de
Mme GC. Magnan
Dimanche, le 6 juin, Mme Calixte
Magnan (Léontine St-Jacques) est dé- ”
cédée dans un accident d'automobile.
Elle avait 50 ans d’âge. Elle laisse son
mari, M. Calixte Magnan de Beaumont;
son père, M. Joseph St-Jacques de
Beaumont; trois garçons: Emile d’Ed-
monton, Lucien et Léo de Beaumont;
cinq filles: Soeur Léontine-Maria (I-
rène) de Plamondon, Mme Armand Ba-
zinet (Yvonne) d'Edmonton, Mme Er-
nest Durocher (Céline) de Paradise
Valley, Alberta, Mme Marcellin Gobeil
(Juliette) de Beaumont et Jeanne é-
galement de. Beaumont; son frère, M.
Raymond St-Jacques de Beaumont, et
cinq petits-enfants.
La veillée liturgique organisée et
dirigée par l'abbé René Jacob, curé de
Beaumont, à eu lieu dans l’église St-
Vital, le 8 juin à 8 h 30. De nombreux
parents et amis, et un bon groupe de
Filles de Jésus ont rempli la vaste
église. L’atmosphère de recueillement,
de profondes sympathies priantes qui
entouraient la défunte et sa famille a
aidée grandement à alléger la lourde
croix. Les funérailles ont eu lieu à
11 heures le lendemain. M. Fabbé Re-
né Jacob, curé, officiait tandis que M.
Fabbé Lucien Robert de Calgary, et le
Père Ovila Gobeil om.i, assistaient
comme diacre et sous-diacre. M. l'abbé
Jean-Marie Martinean de Plamondon,
ainsi que la parenté de la Saskatche-
van et de Calgary ont dû parcourir de
longues distances pour venir témoigner
leurs sympathies. L'assistance nombreu-
se au service et à la veillée liturgique
a montré combien tous les parents, les
Filles de Jésus, la paroïrse entière, les
amis des paroisses voisines où même
éloignées, ont été affectés par l'épreuve
qui frappait la famille Magnan.
Mme Calixte Magnan était une mère
fidèle et dévouée pour son mari et ses
enfants. Elle participait aux activités
de la paroisse comme Dame de Ste-
Anne et celle secondait son époux dans
sa part de responsabilité du Centre
Social de Beaumont.
La famille de M. Caliste Magnan
désire remercier tous ceux et celles
qui ont manifesté leurs sympathies,
soit en assistant aux prières le soir ou
au funérailles: soit en offrant des ho-
noraires de messes ou autres témoigna-
ges de condoléances et leurs services.
+ ‘
Pour l’année scolaire qui se termine,
7,471 étudiants albertains ont fait des
emprunts aux gouvernements fédéral ou
provincial, pour un total de $2,775,200
Page 5
SAINT-ISIDORE
Ici, dans notre petit paroisse, la vie
continue son cours comme à l'ordi-
naire. Maintenant que tous ont termi-
né leur semence, plusieurs nous quittent
poux travailler en dehors. Cependant,
Ja vie n’en continue pas moins.
Il y a peine quelques semaines, Mme
Valère Grenier nous quittait pour se
rendre au Québec. Mme Grenier est
allée rendre visite à ses parents du
Lac Saint-Jean. Nous souhaitons à
Mme Grenier, un très heureux séjour
parmi les gens du Québec.
Mercredi dernier, le 9 mai, notre pa-
roisse accueillait M. l'abbé Léo Mar-
chand de Fisher Branch, Sask., M. l'ab-
bé Marchand est l'oncle de M. Valère
Grenier, de Mme Léopold Bergeron et
de Mme Paul Lavoie.
Nous avions aussi parmi nous pour la
dernière fin de semaine, M. et Mme
Louis Taillon de St-Prime Qué. M. et
Mme Taillon sont les parents de Mar
the qui es milicienne à Falher.
M. et Mme Taillon sont accompagnés
de leurs deux fils et belle-fille. M.
l'abbé Louis Paul Taillon qui est vi-
caire à Ste-Anne de Chicoutimi et M.
et Mme Cyrille Taillon qui demeurent
à Roberval.
À tous ces voyageurs nous souhai-
tons un bon voyage de retour et nous
espérons qu'ils ont apprécié leur court
séjour parmi nous.
. +
Depuis la Confédération, il y a eu
703 pendaisons au Canada, selon la
Presse Canadienne,
# L 2 LA
Les professeurs de McGill affirment
que l'Etat devrait financer les univer-
sités à 80 pour cent.
+ + L 2
En 1963, les hôpitaux mentaux ont
coûté 160 millions aux Canadiens, et les
départements de psychiatrie des hôpi-
taux généraux, plus de 20 millions.
e +
Le Japon vient de mettre en service
sur des voies spéciales des super-ex-
press complètement automatisés dont
la vitesse maximum dépasse 120 milles
à l'heure. Sélection du Reader's Digest
de juin rapporte que 14 de ces trains
de 12 wagons, circulant dans les deux
sens, permettent à 28,000 voyageurs
chaque jours de couvrir en quatre heu-
res la distance de 320 milles entre
‘Tokvo et Osaka.
FERD NADON
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ÆE NOUVEAU CODE CANADIEN DU TRAVAIL/l'hon. Allan J. MacEachen, ministre du Travail, répond à quelques questions:
wMonsieur MacEachen, notre nouveau
Code canadien du travail a tenu ‘la vedette”,
êtes-vous d'accord ?” .
“Brièvement, à qui s'applique ce
nouveau Code?"
“Parlons de quelques points particuliers.
Quels avantages procurera-t-il aux employés
qu'il touche?”
#Vous avez souligné que le nouveau
Code s'applique aux industries relevant de la
juridiction fédérale, pourriez-vous
nous les nommer ?”?
Comminniquer avec le ministère du Travail, à Ottawa, pour saroir si Je Code canadien du travail (normes) s
connaisse. Les autres pays remarquent Ja fMçon dont le
Parlement canadien s’assure qu’un plus grand nombre de travailleurs ‘
partage l’expansion de notre pays’ |
“Oui, et c’est l’un de ceux dont Ia portée est la plus considérable,
Le Caïada a raison d’en être fier. Il établit des normes plus
élevées que celles etabliés dans n’importe quel aufre pays que je
SI] s’applique à toutes les industries relevant de la juridiction
fédérale et peut très bien servir de guide dans les autres industries.
Le gouvernement, lui-même gros employeur dans son propre domaine,
: battra Ja marche en faveur de ses propres employés, en appliquant le
premier les normes du Code”.
“Comme nous l’avons dit, il établit des normes minimales et j’insiste
sur le mot minimales parce que beaucoup de travailleurs jouissent
déjà de normes plus élevées que celles fixées par le Code.
Premièrement, il fixe une journée normale de travail à huit heures et
une semaine à quarante heures avec une période hebdomadaire de temps
supplémentaire de huit heures rémunérée au taux normal majoré de moitié.
Deuxièmement, il établit le taux de salaire minimum pour tous
les travailleurs de plus de dix-sept ans, à 51.25 l'heure.
Ensuite il prévoit deux semaines de congés payés par an, après une
année de service, ou quatre pour cent du salaire comme indemnité de :
congés versée à ceux qui ont entre trente jours et un an de service.
Enfin, il prévoit que chaque employé aura droit à huit fêtes légales
payées par an ou à une journée de congé en remplacement d’une fête’?
SiLe Code s’applique aux transports routiers et ferrovières inter- ;
provinciaux et internationaux, aux pêcheries où travaillent des
salariés, au transport aérien, à la radiodiffusion et à la télévision,
à l’industrie des transports maritimes, aux banques, aux mines
d'uranium, aux élévateurs à grain, aux meuneries et aux fabriques ct
entrepôts d’aliments du bétail, aux établissements de nettoyage des
semences, aux pipelines et traversiers interprovinciaux et
internationaux, au télégraphe et au téléphone international et
interprovincial, à Ja plupart des sociétés de la Couronne et à,
Fe une au deux petites industries”. .
’applique dans vofre cas.
MINISTÈRE DU TRAVAIL
Page 6
RD REED EES EE EE
: l'Antenne
de
Yanina Gascon lance
Cia
Jeunesse dorée
dans une aventure policière
(CHFA, du lundi au vendredi, 11 h 10 a.m.)
Yanina Gascon habite une petite rue
calme et ombragée qu’un chauffeur
de taxi “importé” de fraiche date n’a
pas réussi à dénicher. Résultat: une de-
mi-heure en retard au rendez-vous qu’-
elle m'avait fixé. Elle me reçoit pour-
tant avec la même gentillesse que si
j'étais à l'heure. C’est la première fois
que je la vois. Elle est si délicate, si
gracieuse, si jeune que je songe à cette
amie qui m'a dit: “Yanina, mais c’est
le titre d’un roman!” Mieux que le
titre d’un roman c’est le nom d’une fem-
me bien vivante, rieuse et très active,
une femme qui ressemble à une adoles-
cente fougueuse ct qui a pourtant le
talent d’un auteur chevronné.
Dans le salon aux meubles clairs, or-
né d’un piano à queue d’ébène et d’un
splendide Lurçat, nous causons comme
de vieux amis. La voix flutée, aigue, le
soprano colorature qu'est Yanina me
rappelle la comédienne qu’elle fut.
Cette voix particulière convenait ad-
mirablement bien aux personnages de
filles perverses, de petites garces qu’el-
le jouait avec brio: “J'aimais beaucoup
ces rôles, avoue Yanina, mais ils m'ont
joué plus d’une fois de mauvais tours.
J'ai reçu des téléphones anonymes, des
lettres d'insultes, même des menaces
de mort!”
Yanina a balayé d’un franc rire so-
nore ces souvenirs pénibles. Aujourd’-
hui, elle peut dire: “Je reçois des let-
tres de félicitations, d'encouragement,
d’appréciations; c’est beaucoup plus a-
gréable.” Elle à pris la succession de
Jean Desprez à Jeunesse Dorée et elle
s'en acquitte fort bien. “Au début, j'a-
vais très peur, je tremblais de ne pas
pouvoir faire aussi bien qu’elle. J'a-
vais écrit de petites choses pour Fé-
mina, des textes sur la médecine et la
psychologie, mes sujets préférés, mais
je ne m'étais jamais lancée dans le
radioroman. J'ai commencé avec treize
épisodes, puis on m'en a confié vingt-
huit et voilà qu’on vient de me deman-
der de continuer au moins jusqu’en
octobre prochain. C’est bon signe, non?
En effet, c’est bon signe. C’est signe
que les auditrices de Jeunesse dorée
+
2
prennent toujours le même plaisir à
suivre J'intrigue créée par Jean Des-
prez. C'est le signe que vous avez
réussi une sorte de tour de force, Ya-
nina. Terminer un travail cntrepris
par un maître n’est jamais chose fa-
cile. Yanina avoue d’ailleurs: “Ce sont
les premiers textes qui m'ont paru les
plus ardus à écrire. Je n'avais pas les
coudées franches. Il fallait que je
travaille à partir d’une intrigue laissée
inachevée par lauteur. J'ai tenté de
m'en tirer au meilleur de ma connais-
sance mais j'ai eu beaucoup de mal.
Maintenant, je me sens beaucoup plus
libre. En parlant des mêmes personna-
ges, en en ajoutant quelques-uns au
besoin, je peux tout à loisir inventer
de nouvelles intrigues selon ma fan-
taisie. Prochainement, par exemple, je
commence une intrigue policière. Je
vais profiter de l’occasion pour soigner
mes dadas: la médecine et la psycho-
logie. Il y aura un médecin dans ce
nouveau chapitre; il y aura du remue-
ménage, des complots, du sang peut-
être. Enfin, pour l'instant, je ne vous
en dis pas davantage, pour ménager
l'intérêt n'est-ce pas. Si je vous ré-
vèle toute d'intrigue aujourd'hui, où
sera la surprise pour les auditeurs de
Jeunesse dorée?”
Yanina parle de son travail avec en-
thousiasme. Elle aime écrire même lor-
squ'elle est débordée comme en ce
moment: “Je n’ai plus de temps de rien
faire; plus de sorties, plus de cinéma,
plus de théatre, plus rien!” Joignant Je
geste à la parole, elle ouvre une porte
et me dit en riant: “Regardez, c’est
mon antre!” La pièce est minuscule, en-
combrée de papiers, de livres, de dic-
tionnaires, de crayons et de stylos. Sur
la table, la machine à écrire est en-
core rouge, il me semble. C’est là que
naissent, vivent, animent, souffrent et
meurent les personnages de Jeunesse
dorée. C’est sous les doigts de fée d’une
toute jeune femme que crépite Ja ma-
chine qui accumule les pages du popu-
laire radioroman que réalise, Paul-Hen-
ri Chagnon du lundi au vendredi à mi-
di, au réseau français de Radio-Canada.
Li
deaneau Prudent dits
“Réfléchissez—pour ne.
point périr! Prenez garde
à l'onde. Apprenez et
pratiquez chaque jour les
règles de la Sécurité
aquatique. Si vous êtes
en danger dans l'eau,
appelez au secours,"*
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LA SURVIVANCE
+
Hier et aujourd’hui. L'Eglise presbytérienne du
Canada vient de se donner un nouveau modérateur
dans la personne du Révérend J. Alan Munro de
Toronto. Il est à gauche sur cette photo, adossé au
modérateur sortant de charge, le Révérend HA.
MacMillan.
°
ELITE THEATRE
FLIPPERS NEW ADVENTURE
Tous
Américain. 1964. 92 min. Metroco-
lor. Film d’aventures réalisé par Léon
Benson avec Luke Halpin, Pamela
Franklin, et Helen Cherry.
Lorsque Sandy Ricks apprend que
son ami, le dauphin Flipper, doit être
envoyé dans un aquarium, il s’enfuit a-
vec Fanimal le long des côtes de la
Floride. Grâce à Flipper il les empêche
de signaler leur présence à un avion,
ce qui le brouille avec la plus jeune
des filles. Mais Sandy se rachète bien-
tôt, quand, avec l'aide de Flipper, il
sauve toute la famille de l'emprise des
trois bandits.
Le succès des premières aventures
de Flipper nous vaut ce nouvel épiso-
de. Les auteurs du film ont exploité
habilement les prouesses du dauphin,
particulièrement lors de la bataille fi-
nale.
Appréciation morale: Ce film cons-
titue un divertissement anodin qui
convient à un large public.
+ L 2 L 2
WAR HUNT
Adultes
Américain. 1962. 81 min. Film de
guerre réalisé par Denis Sanders avec
John Saxon, Robert Redfor et Tommy
Matsuda.
Une jeune recrue de l’armée améri-
caine arrive en Corée où il découvre
la vie des tranchées. L’un de ses com-
pagnons de combat l'intrigue beaucoup:
il ne sort que la nuit, le visage maquillé
de noir, et revient au lever du jour
sa besogne accomplie. Son comporte-
ment au camp est aussi étrange.
Ce film, réalisé avec beaucoup de
talent et de soin, s'applique à faire
saisir par l’intérieur l'aspect psycholo-
gique de la vie du soldat en guerre.
L’atmosphère du champ de bataille
est fort bien recréée, les images sont
expressives et les interprêtes jouent
avec vérité.
Appréciation morale: Le principal
mérite de ce film est de susciter la ré-
flexion sur les conséquences de la
guerre dans la vie de ceux-là même
qui da font. Des scènes de brutalités
réalistes font réserver l'ensemble aux
adultes. _s
+ + L 2
DRIVE-IN
GIDGET
Adultes
Américain. 1959, 95 min. Cinéma-
scope. Eastmancolor. Comédie senti-
mentale réalisée par Paul Wendkos
avec Sandra Dee, James Darren et
Arthur O’Connell, d’après le roman de
Frederick Kohner.
Le chapelet
à CHFA
JUIN
17—Famille P.-E. Lavoie,
Picardville
18—Conseil LaVérendrye des
C. de C,, Edm.
19-—-Famille Walter Van de Wale,
Legal
21—Collège Notre-Dame, Falher
22—-Paroissiens de la cathédrale,
St-Paul
23—Docteurs Bugeaud, Brosseau
et Marriott, Bonnyville
24—Famille Paul Mahé, Edmonton
25—Soeurs Ste-Croix, Donnelly
26—Employés de la Miséricorde,
Edmonton
28—Paroisse Ste-Anne, Falber
29—Famille Lionel Mageau,
Edmonton
30—Vieillards du Foyer Youville
Cenëma et culture
| Films à l'écran
Francie, adolescente de 16 ans, passe
l'été à la plage avec des amies qui ne
pensent qu'à faire des conquêtes. S’in-
téressant davantage à l’aquaplane, Fran-
cie réussit à se faire admettre dans
un groupe de jeunes garçons qui pra-
tiquent ce sport. Un jour, elle manque
de se noyer et tombe amoureuse de
son sauveteur, Moondogie.
Le scénario de cette comédie légère
n'offre pas grande originalité. Les é-
vénements se succèdent mais ne nous
étonnent pas,
Appréciation morale: Les moeurs li-
bres et les impudences de Flhéroine
font réserver le film aux adultes.
+ La +
DENTIST ON TIE JOB
Adultes et adolescents
Britannique. 1961. 8 min. Comédie
réalisée par C.M. Pennington-Richards
avec Bob Monkhouse, Kenneth Con-
nor et Shirley Eaton.
Cookson et Dexter, deux jeunes den-
tistes frais émoulus de l’université, se
lancent moyennant Ja forte somme, dans
la publicité en faveur d’un nouveau
dentifrice, le “Dreem”. Ayant toute-
fois déplu à leur patron, ils décident,
pour regagner sa confiance, d’inven-
ter une pâte à dents plus parfaite en-
core, le “New Dreem”. .
Cette satire de la publicité commer-
ciale faite aux savons et aux dentifrices
serait beaucoup plus amusante si les
farces qui l’accompagnent étaient plus
spirituelles et le comiques moins gros
et moins souligné. les interprètes char-
gent leur personnage.
Appréciation morale: Ce film ne vise
qu’à divertir.
+ + +
THE DECKS RAN RED
Adultes avec réserves
Américain. 1958. 83.5 min. Drame
d'aventures écrit et réalisé par Andrew
et Virginia Stone avec James Mason et
Broderick Crawford.
Le capitaine d’un vieux cargo meurt
subitement dans des circonstances mys-
térieuses. Pour lui succéder on fait
appel au second d’un luxueux paquebot
qui accepte cette promotion. La pré-
sence d’une femme envenime les que-
relles.
Le scenario s'inspire d'un accident
vécu il y a déjà plusieurs années.
Appréciation morale: Les rivalités
que suscite la présence d’une femme
parmi les marins et Je caractère brutal
de certaines scènes motivent des ré-
serves.
+ e
On vent du lait non pasteurisé dans
bien des régions du Canada. Si ce lait
est contaminé, il risque d'entraîner des
maladies telles que les fièvres ondulan-
tes, paratyphoides ou autres. Si vous
n'êtes pas sûr que le lait que vous a-
cheter à la campagne est pasteurisé,
vous pouvez le rendre inoffensif en le
faisant chauffer au point d’ébullition,
en le gardant à ‘cette température pen-
dant une grosse minute et ensuite en
le faisant refroidir rapidement. Votre
service de santé Jocal ou l'unité sani-
- taire du comté pourra vous fournir des
renseignements sur demande au sujet
de la pasteurisation du lait à domicile,
+ .
Un engouement féminin extraordi-
naïre pour des chaussures, les sacs à
main et même les valises en peau de
crocodile a provoqué, depuis la guerre,
une chasse si intense que cet animal est
devenu de plus en plus rare. D'après
Sélection du Readers Digest de juin,
un chasseur peut toucher aujourd’hui
de $50 à $70 pour une peau de belle
qualité, Un morceau de cette peau
(seule la peau du ventre a une valeur
commerciale), transformé en sac à
main, peut atteindre la coquette somme
de $300 au détail.
: Jules Verne
mourait
il y a 60 ans
Le Grand Larousse Encyclopédique,
qui vient de paraître, nous apprend que
Jules Verne écrivit d'abord pour le
théâtre (“les Pailles rompues”), com-
posant en outre divers livrets d’opéras-
comiques.
C'est en 1863 que fut publié en vo-
lumes “Cinq Semaines en ballon, voya-
ge de découvertes”, qui venait de pa-
raître dans “le Magasin d'éducation et
de récréation” de Hetzel. Jules Verne
créait ainsi un genre nouveau, le ro-
man scientifique, qui allait fonder ra-
pidement sa réputation et dans lequel
ses trouvailles ingénieuses semblent
parfois de géniales prophéties.
On à dit que chez Jules Verne lé-
crivain n'était pas à la hauteur du ro-
mancier. C'est un reproche exagéré.
Quelques uns de ses livres se ressentent
peut-être de la hâte apportée à les
écrire. Mais dans cette longue série
d'ouvrages, il en est d’admirables (et
c’est le plus grand nombre) qui con-
tiennent des pages superbes, écrites
dans un style solide et ferme.
Ce qau’il convient d'admirer sans
restriction chez le maître du roman
scientifique, ce sont les anticipations,
les prévisions géniales d’un cerveau
encyclopédique.
Tout ce qu’à pu prédire le romancien
en fait de navigation aérienne, souter-
raine, sous-marine, en fait de cinémato-
graphie, de T.S.F., de télévision, mon-
tre la variété d’une érudition et la ri-
chesse d’une imagination auxquelles des
explorateurs et des pionniers comme
Brazza, Marchand, Gouraud, des navi-
gateurs comme Nansen, Charcot, Phi-
lippe d’Orleans, des savants comme
Belin, Georges Claude, ont rendu un
hommage de reconnaissante admiration.
Ajoutons que tous les livres de cet
animateur exaltent le courage, magni-
fient l'effort. Aucune bassesse morale
ne dépare une oeuvre qui a exercé sur
la formation de la jeunesse une influen-
ze extraordinaire.
Journal suspendu
au Mozambique
Lourenco-Marques (CCC) — Le
gouverneur général du Moambique a
suspendu pour dix jours le quotidien
catholique “Diario de Mozambique” à
la suite de la publication d’un article
sans le soumettre au préalable à la
censure. Publié par l’évêque de Beira,
ce journal est l’un des seuls du Mozam-
bique à n’avoir pas été nationalisé.
Le numéro du 10 mai contenait un
sermon de l’évêque pour le vingt-cin-
quième anniversaire de la signature,
par le Portugal et le Vatican, de l’ac-
cord sur des activités missionnaires.
L’évêque y disait notamment que “le
Mozambique pourrait et devrait être
aujourd'hui non pas un territoire peu-
plé d'une majorité d’analphabètes
mais une région de niveau d'instruction
normal, égal à celui de n’importe quel
autre état.”
Mercredi le 16 juin 1965
POUR EXERCER VOTRE JUGEMENT
“Chaque année, des centaines d'enfants américains se font
battre sauvagement et même tuer par leurs parents...
En 1962, 662 nouvelles en ce sens parurent dans les journaux,
La plupart des petites victimes n avaient pas 4 ans, et un quart
d'entre elles en moururent. Si tous les cas de mauvais traitements
était connus, on en aurait bien 10,000 par an. Des médecins croient
que plus d'enfants sont tués par leurs parents que par l'auto, la
dystrophie musculaire et la leucémie. . . Phénomène ancien, mais
nouveau par sa fréquence et sa violence: pressurés par les deman-
des exigeantes de la vie moderne, de plus en plus de parents sont
portés à se venger de leurs frustrations et de leur colère en frappant
sur les petits sans défense.”
(Time, January 8, 1965)
PP PP PP PP PEER
En ondes: La parade des
Automobiles ‘GM
Echanger la vieille, rouler neuf
Chez votre concessionnaire ‘”’GM
Don Wheaton
Jenner Motors
Edmonton Motors
À Edmonton:
A St-Paul:
9-4-6-8...Grandes marques a votre choix
Smyl Motors
La semaine à
TEMOIGNAGES
(une émission de Radio-Sacré-Coeur)
(du 14 au 19 juin)
LUNDI: Abbé André Lamoureux et Soeur Marie de Lorette,
“Catéchèse de vacances.”
MARDI: S. Exc. Mgr Jean-Marie Fortier, évêque de Gaspé,
“Jai plaidé contre l’avocat du diable.”
Préparons la FETE du Sacré-Coeur
avec le P. Rosaire St-Laurent, Assomptioniste de Beauvoir.
MERCREDI: “Peuple en marche.”
JEUDI: “Viendras-tu danser?”
VENDREDI: “Fringale de vérité.”
CHFA-680 -10h.15 a.m.
HORAIRE DE MESSES
Au service des Canadiens français
à Edmonton
IMMACULEE-CONCEPTION: 108A ave et 96e rue —
Th.00 — 9h.00 — 10h.30 — 12h.00 et 5h.00 p.m.
SAINT-JOACHIM: 99e avenue et 110e rue —
6h.30 — 8h. — 9h.30 — 11h. — 12h.30 — 5h. pm
SAINT-THOMAS: 8520 - 9le rue —
Dimanche: 8h. — 9h.30 — 11h.
Un laitier, Jean Gagnon, a obtenu
du jour au lendemain, un prêt pour
auto de $1900-du Service de Prêts
de la Banque de Nouvelle-Écosse
Jean Gagnon avait grandement
besoin de changer sa voiture, Mais
où se procurer l'argent nécessaire?
Heureusement, il pensa à s’adres-
ser au Service de Prêts de la Ban-
que de Nouvelle-Ecosse, où il ex-
pliqua quel était son métier, son
salaire et le montant dont il avait
besoin...
DES LE LENDEMAIN MATIN,
Jean Gagnon savait qu’il pouvait
comptersurlemontant désiré. Bien
sûr, son véritable nom n’est pas
Jean Gagnon . . . mais, comme
lui, un nombre sans cesse crois-
sant de personnes de tous les mé-
tiers, s’adressent à la Banque de
‘ Nouvelle-Ecosse lorsqu'elles ont
besoin d’argent rapidement. :
Si votre vieille voiture vous donne
-des ennuis . . . si vous rêvez de la
remplacer . , . demandez un prêt
pour auto du Service de Prêts de
la Banque de Nouvelle-Ecosse. Les
prêts sont accompagnés d’une as-
surance-vie et sont peu coûteux,
quelle que soit la marque de là
Voiture que vous achetez et quel
que soit son modèle, De plus, vous
êtes assuré du service rapide bien
connu de la Banque de Nouvelle-
Ecosse, Combien vous faut-il?
rhin Den
LA BANQUE DE NOUVELLE-ÉCOSSE Le
Mercredi le 16 juin 1965
LA SURVIVANCE
Se ne a ee tune — ae en
Chronique du disque
AIRS du CANADA FRANCAIS
écrit spécialement pour La Survivance
Nous J'avons écrit en ces colonnes
à plusieurs reprises, les Editions Ar-
chambault nous livrent des enregistre-
ments identifiés au Canada français.
En général ils sont d'excellente qualité.
Nous avons fait quelques réserves
sur certains disques il y a quelque
temps. Les Editions Ed. Archambault,
500 est, rue Sainte-Catherine, Mont-
réal, nous ont habitués à un service
excellent, à de la marchandise de quali-
té et à des enregistrements méritant,
en général, approbation à tous les é-
gards.
Voici un eregistrement Select 12-127
mettant en vedette Monique Miville-
Deschênes. C’est Ia deuxième série
des enregistrements de Mile Deschênes
nous a Jivré préalablement sous le nu-
méro SP-12-092 divers chansons dont
Les gerbes, L'anse pleureuse, Je m’en-
gage, Chanson de fille à un géant.
Aujourd’hui elle nous livre onze
pièces. La plupart des pièces que l’on
peut entendre dans ce disque sont de
sa création, paroles et musique. Il en
est deux cependant dont les paroles
sont de la grande Marie-Noel et la
musique est de Monique Miville Des-
chênes, La dixième chanson véhicule
les paroles de Guy Mauffette et Mo-
nique Miville-Deschênes a contribué
à la musique et à l'interprétation. La
pièce de Marie Noel porte titre Le
chant de la mendiante.
Voici quelques titres de cet enregis-
trement fort agréable: “J'ai vu” “A
vol d'oiseau”; “Pour t'aimer”; “Le
centenaire”; “Je suis de cèdre”; “Je
vous donnerai”; “P'tit Louis”; “Vos
amours” etc.
Nous avons déjà reproché à Mo-
nique Miville-Deschënes qui elle aussi
est accompagnée de la guitare, de nous
livrer de belles chansons mais nous ex-
primions le regret qu’une longue série
de chansons devenait à la longue mono-
corde ou monotone.
Mile Miville-Deschênes nous donne
des chansons selon son rythme habi-
tuel mais elle a quelque peu varié son
genre: quelques pièces cependant sont
d’un rythme un peu différent.
Nous n’en avons pas contre son gen-
re, nous disons que beaucoup trop de
ses chansons sont de la même tonalité.
Elle a cependant une bonne excuse,
c’est que ses chansons sont exquises, a-
gréables et bien rendues.
En général. nous n’aimons pas la
mode de nos chansonniers qui croient
avoir tous les talents, celui de la créa-
tion des paroles, de la composition mu-
sicale et de l’interprétation. Combien de
fois faudra-t-il écrire que de grands
compositeurs n’ont pas de voix, et c'é-
tait le cas par exemple de Jean Nohain
dont les chansonnettes interprétées par
Mireille étaient délicieuses et quand
nous eumes J'ocasion d’entendre Nohain
avec sa petite voix nous fûmes surpris,
je ne dis pas que nous fûmes déçus car
Nohain qui était fin comme son père
Franc Nohain savait qu'il n'avait pas de
voix Il a voulu, tout juste, nous prou-
ver en apparaissant à la radio et à la
télévision qu’il n'avait pas de voix, mais
quel compositeur!
D'autre part Mlle Deschènes échap-
pe à la règle générale, sa voix est agré-
able, bien scandée, ses paroles ont un
sens même si elle plonge parfois dans
l'imaginaire mais l’ensemble est frais
touchant, reposant.
Honneur à Monique Miville-Deschênes,
et succès, et longue vie dans le domaine
de la chanson de chez nous.
Raoul Roy nous livre lui aussi une
deuxième série d'enregistrement dans
la série Select M-298-095.
La pochette du disque porte en sous
titre “chansons des navigateurs gas-
pésiens”. Les arrangements et la direc-
tion de l'orchestre sont de François
Dompierre.
Nous avons ici dix pièces. J'en énu-
mère quelques unes pour situer le
genre: “Belle embarquez”; “La fem-
me du président”; “Passant par Paris”;
“Les culottes de velours”; “C'est la
belle Françoise”; “Le navire de Ba-
yonne”; “A la Madelaine, Bas Cana-
da”; “Le mariage anglais”.
On nous apprend aussi que ces chan-
sons du terroir ont été colligées par
Vauteur à la suite d’une subvention du
Ministère des Affaires Culturelles du
Québec.
La voix de Raoul Roy est agréable,
les pièces choisies le sont également.
L'interprète a été sage de recueillir
cette expression de l’âme populaire a-
vant que Je yé-yé et toute cette pseudo
musique follichonne aïent tout ense-
veli des beaux aires du Canada fran-
çais. i NS
Ici je me permets une indulgente xe-
marque, Il y a quelques erreurs de
transcription, quelques menues fautes
de typographie mais cela n'est pas
grave.
ES
Dans l'achat de jumelles, beaucoup
de gens ne se guident que sur le seul
grossissement, indiqué par le premier
des deux chiffres gravés dessus — par
exemple, 6x30. Or, selon Sélection du
Reader’s Digest de juin, ce critère n’est
pas le plus important, car à moins de
disposer d'un support pour caler les
lunettes et les empêcher de bouger, un
grossissement qui dépasse une certaine
limite, 7 ou 8 pour la plupart des gens,
ne garantit pas pour autant une image
plus précise.
Actuellement les femmes représentent
81 p.c. environ de la main-d'oeuvre
canadienne totale, De ce nombre 60
p.c, sont célibataires.
par Rodolphe Laplante
Un très beau disque, Je ne sais pas
si les jeunes aimeront ces airs, ils de-
vraient les entendre afin tout au moins
de les conserver et les transmettre à la
génération montante.
J'ai constaté que autre matin à
Radio Canada on interviewait Raoul
Roy et on faisait entendre quelques
unes de ces chansons.
Et voici un troisième et dernier en-
registrement Select M-298-091 mettant
en vedette Isabelle Pierre.
: Voici quelques titres: “Tout ce temps
Six heures du soir”; “Fleurs”; “On
les fera danser”; “Rafales”: “Viens Ja
chansons”; “Est-ce demain”; “Nous
les femmes du monde à faire”; “Etcrnel
féminin”; etc.
Je dirai tout d’abord et sans équivo-
que qoe je n'aime pas cet enregistre-
ment. Je n'aime pas en général les
paroles de madame Louise-Maheux-For
cier. I] y a une pièce regrettable, in-
titulée “Est-ce demain!” paroles de
Louise-Maheux-Forcier avec musique
de Jean Robitaille, J'en ai peut-être
pas tant aux paroles qu’au ton lascit,
voluptueux de l'interprétation. Si Isa-
belle Pierre tient à interpréter cette
chanson, ou certaines autres chansons
du groupe qui nous est présenté sur
ce ton voluptueux, sentimental ou lar-
moyant c’est son affaire, mais dans un
disque, dans un enregistrement qui
doit normalement pénétrer dans tous
les foyers de chez nous, je crois que ce
n’est pas cela que nous attendons de
série Select dirigée par les Editions
Ed Archambault, Je ne conteste pas la
valeur de l'interprétation mais j'aimerais
qu'une chanteuse chante. Si elle est
diseuse, qu’elle se déclare diseuse, mais
il n'y a pas dans ce groupe de chan-
sons un air qui peut rendre justice à la
voix de Mile Isabelle Pierre; cette
voix a tout de même une certaine quali-
té, une certaine étoffe, Pourquoi cette
interprétation étouffée et volontaire-
ment voluptueuse. Pour rendre jus-
tice à la fois à l'éditeur et à tous les
participants je veux souligner que les
arrangements et la direction de lor-
chestre ont été confiés à Paul de Mar-
gerie dont on connait la valeur, le ta-
lent et l'esprit de travail.
La chansonnette tout ce temps vé-
hicule les paroles de Louise Maheux-
Forcier avec la musique de Paul Baïil-
largeon. “Six heures du soir” nous
transmet les paroles et la musique de
Stéphane Venne, La pièce “Fleurs”
comporte les paroles de Louise Maheux-
Forcier avec musique de Jean Robitail-
le. “On les fera danser”, paroles d’Isa-
belle Pierre et Louise Maheux-Forcier,
musique de Paul de Margerie (la musi-
que est belle maïs écoutez et vous juge-
rez). I] y a d’autres pièces dont les
paroles sont de Pierre G. Despardins
et Claude Gagnon. II faut mentionner
aussi parmi les compositeurs, outre
Stéphane Venne, François Cousineau et
François Dompierre, dont la pièce et en
l'occurrence l'interprétation sont excel-
lentes.
Que ces réserves incidentelles n’éloi-
gnent pas nos jeunes Franco-albertains
de ce disque. Ils en entendent bien
d’autres qui ne valent pas cette créa-
tion.
Mais encore une fois les Editions
Archambault, qui j'en conviens doivent
livrer des enregistrement dits com-
merciaux, doivent tout de même 5e
garder d’un certain genre et je crois
qu’il y a là une ou deux interprétations
qui sont fort discutables.
Je pense bien que l'on ne peut nous
accuser de rigorisme ou de puritanis-
me. Nous mettons tout en oeuvre et
nous l'avons prouvé par nos causeries
à la radio albertaine, Pour que Y’Alber-
ta française garde son âme, que nos
gens gardent leur langue, offrons à
nos compatriotes des chansons popu-
laires je le veux bien, mais offrons
leur du beau, du digne, du propre tou-
jours. Une minorité qui se défend pour
vivre n’a pas de droit de s’adonner à la
médiocrité,
@:
À qui le saumon?— La côte du Pacifique est mena-
cée de ne plus pouvoir nous fournir le saumon rouge,
sinon via le Japon. Car malgré les protestatinns ré-
Détées des Etats-Unis, les pêcheurs japonais conti-
nuent de pêcher cette manne au nord de l'océan pa-
cifique, empêchant le saumon de descendre sur le
bord des côtes canadiennes et américaines. Dire que
bientôt peut-être, pour le saumon en conserve comme
pour tant d’autres bibelots, nous mangerons du
‘made in Japan’.
LL
+
L'oeuvre la plus considérable de toute la poésie française
PROMETHEE
une réponse ou défit de Nietzche:
‘Dieu est mort’
par Roger Brien
Poème philosophique en Sept Jour-
nées et Trente-Trois Parties; quelque
cinq cents génies, héros et saints et
autres personnages célèbres de J’histoi-
re universelle dialoguent. Quatre vo-
lumes de 300 pages.
Précédé de Le jour se lève, dix oeu-
vres poétiques inédites fle l’auteur.
En tout, 1,600 pages — 65,000 vers
néo-classiques.
Ces oeuvres monumentales parai-
tront en août, elles doivent être com-
mandées immédiatement chez d'auteur
avec chèque ou mandat-poste de $33.
Roger Brien, Nicolet, Qué.
Voici l'appréciaticn que fait de cette
oeuvre gigantesque M. Clément Mar-
chand de la Société Royale du Canada.
“Qu'on commande immédiatement
l'oeuvre la plus considérable de toute
la poésie française, à travers les temps,
le PROMETHEE de Roger Brien, en
quatre gros volumes. L’oeuvre monu-
mentale, en poésie néo-classique, se di-
vise en Sept Journées et trente-trois
parties représentant les Sept Jours de la
Création, les Sept Dons de l'Esprit
Saint, les Sept Sacrements et les trente-
trois années de la vie du Christ. Plus
de 500 génies, héros et saints de l’'His-
toire universelle y dialoguent. C'est
une fresque incomparable sur toutes
Jes civilisations.
“Roger Brien publie, en même temps
LE JOUR SE LEVE un gros ouvrage
comprenant dix oeuvres que Gustave
Thibon juge toutes d’un souffle puis-
sant avec grande plénitude. PROME-
THEE comprend 50,042 vers et LE
JOUR SE LEVE, 15,000 vers. Ja-
mais oeuvre poétique n’a atteint une
telle ampleur à travers les âges. Les
cinq gros volumes formant 1,600 pages
paraissent en août et sont actuellement
en cours de publication aux Editions
du Bien Public, Trois-Rivières.
“Qu'on commande donc sans tarder,
cette série qui fera sensation dans le
monde littéraire. Le prix pour les cinq
gros ouvrages: $30.00. Veuillez ajou-
- ter 10 p.c. pour frais d'expédition, d’em-
ballage, de postes. Faites votre chèque,
au nom de Roger Brien, Nicolet, Qué.
Canada, et envoyez-le avec la comman-
de. L'auteur a toujours vendu ainsi ses
ouvrages, payables d'avance, et tous
ont bien voulu répondre avec enthou-
siasme, car Roger Brien demeure de-
puis vingt-cinq ans le poète le plus lu
et le plus vendu au Québec. Roger
Brien répond au défi de Nietzsche:
‘Dieu est mort”. Et c’est un hommage
grandiose au Christ.
“Qu'on réserve donc dès maintenant
cette collection que le monde accueille-
ra comme une épopée de premier plan
D'ailleurs, des critiques qui ont par-
couru l'oeuvre en manuscrit parlent
d’un événement poétique unique dans
toute notre littérature, unique aussi
dans l’histoire des Lettres universelles
Roger Brien y défend l'humain contre
l'asservissement des techniques. Ceux
qui désireront une dédicace personnel
le, n’auront qu’à la mentionner en en-
voyant leur commande. Toutes les Com-
munautés religieuses, les Maisons d’en-
seignement, les Bibliothèques devraient
commander, sans délai, cette oeuvie
capitale du grand poète canadien-fran-
çais, jugé universellement un des poètes
majeures de notre époque.”
2
Staline et le culte
Moscou — “S'il avait dû lire les listes
de toutes ses victimes, il n'aurait rien
pu faire d'autre”; c’est Staline, présen-
té par Ilya Ehrengourg dans le numéro
d'avril de “Novy Mir” qui publie la
fin des mémoires de l’écrivain.
Staline, rapporte Ilya Ehrenbourge,
avait dit un jour au metteur en scène
S.M. Eisenstein, en faisant allusion à
Pierre le Grand: “Pierrot n’en a pas
assez décapité . .
“Oui, j'étais au courant de bien des
crimes, mais je n'étais pas en mesure de
les arrêter”, affirme Ehrenbourg, qui
enchaîne en citant la résolution du co-
mité central de juillet 1956 dénonçant
le “culte de la personnalité: “Toute
opposition à Staline dans ces conditions
aurait été incomprise du peuple et il ne
s'agit nullement ici de courage person-
nel”.
Ehrenbourg montre dans cette der-
nière partie de ses mémoires le fa-
meux diplomate Maxime Litvinov pas-
sant ses nuits, de 1937 jusqu’à sa mort,
des suites de maladie, en 1952, avec
un révolver à son chevet: “Au cas où
l'on aurait sonné Ja nuit, il n'aurait pas
attendu Ja suite”.
L'écrivain rapporte encore d'autres
aspects peu connus se rapportant au
stalinisme. C'est ainsi que, selon lui,
‘au moment de l'affaire dite des “as-
sassins en blouse blanche”, juste avant
la mort de Staline, une véritable pani-
que, comparable aux “émeutes du cho-
léra” sous les tsars, s'était emparée des
malades des hôpitaux.
Ces malades refusaient de se laisser
soigner et les médecins étaient con-
traints d'essayer sur eux-mêmes les mé-
dicaments en présence des patients,
qu’ il
nd vous pt p oblèmess
\a 3
l'acte d'humilité
de M. Campbell
La Société Saint-Jean-Baptiste du
diocèse de Nicolet a pris à partie le
président de la Ligue nationale de
hockey, M. Clarence Campbell, pour
ne s'être pas exprimé en français lors
de la présentation de la coupe Stanley
aux Canadiens de Montréal.
M. Campbell, qui est sujet à de fré-
quentes critiques mais qui ne recule
pas lorsqu'il juge qu'il a raison, a pré-
senté des excuses. Cet acte d’humilité
devrait apaiser la Société Saint-Jean-
Baptiste. M. Campbell a expliqué qu’il
ne parle pas suffisamment bien le
français pour s'exprimer dans cette Jan-
gue en pareilles occasions et “qu'il n’y
a rien au monde qu'il aimerait mieux
faire.”
Les Canadiens d’expression anglaise
qui sont handicapés, tout comme le
président de la Ligue nationale de hoc-
key, feraient bien de prendre note
des remarques de M. Campbell — et ils
pourraient même faire davantage en
offrant à Jean Béliveau un vote de
félicitations, pas uniquement pour avoir
remporté Je trophée décemé au joueur,
qui s'est Je plus signalé durant les éli-
minatoires, mais également pour avoir
accepté le trophée en prononçant une
gracieuse allocution tant en anglais que
dans sa langue matemelle, le français.
Le Times, Victoria.
En un seul jour, les usines General
Motors à Oshawa ont construit jusqu'à
2,000, voitures et camions destinés au
marché intérieur et à l'exploration.
661,000 personnes ont été employées
par General Motors dans toutes les
parties du monde en 1964.
25 et 50 p. c.
D'après le ministre de la justice, la
population canadienne a augmenté de
25% depuis 1954, alors que le nombre
des pensionnés du gouvernement (pri-
sons et pénitenciers) a augmenté de
50%. Et 4 sur 5 de ces prisonniers y
sont pour plus d’une fois. Donc, de
conclure le ministre, notre présent sys-
tème de correction ne fonctionne pas
bien. En Angleterre, il y a 90 détenus
par 100,000 habitants; au Canada, il y
en a 781, soit près de neuf fois plus.
+
de la personnalité
pour que ceux-ci consentent à Îles
prendre.
Après avoir décrit l'ambiance de
Moscou au moment de la mort de
Staline, rues barrées, énormes renforts,
de police, foule piétinée, gens sanglo-
tant, Ilya Ehrenbourg révèle une con-
séquence inattendue de cet événement:
“La normalisation de la journée de
travail” pour des millions de fonction-
naires ct d'employés qui, copiant Sta-
line, travaillaient de midi à 2 ou 3 heu-
res du matin.
Le célèbre écrivain n'oublie pas les
tenants actuels du “culte”: c'est un
“sacrilège”, écrit-il, que d'associer les
noms de font “certains dogmatismes
étrangers”.
Ilya Ehrenbourg cite d’ailleurs direc-
tement les Chinois en conclusion d’un
passage consacré à son unique voyage
à Pékin en 1951: “. . . Le acisme au le
nationalisme eu importe qui est à leur
origine, avec leur affirmation de supé-
riorité et de priorité, créent nécessaire-
ment l’inimitié, divisent les peuples, a-
moindrissent la culture et finissent par
être un fléau général. J'y pensais sou-
vent durant les années où j'écrivais ce
livre, écoutant à la radio les sermons
des rabâcheurs de Pékin.
Catholiques anglo-canadiens
Trois prêtres, 19 religieuses et 8
missionnaires Jaiques de langue an-
glaise sont partis du Canada pour divers
pays de l'Amérique latine durant les
neuf derniers mois, Parmi eux, deux
jeunes filles infirmières de Chauvin
et Castor; deux Rédemptoristes d'Ed-
monton, un Franciscain d'Edmonton.
vos places +
vous 185
enez le C ja fatigue
er
t résery
au com
MINISTERE
DES TRAVAUX PUBLICS
DU CANADA
PROLONGATION
DE DELAI
On fait savoir par les présentes que
le délai pour la réception des soumis-
sions pour PRISON DE SECURITE
MOYENNE, WHITEHORSE, T.-Y. de-
vant être reçues jusqu’à trois heures
de d'après-midi (heure avancée de
l'Est}, le 16 JUIN 1965, est prolongé
jusqu’à trois heures de l'après-midi
(heure avancée de VEst), le MER-
CREDI 23 JUIN 1965.
Robert Fortier,
Directeur des services administra-
tifs et secrétaire.
Ministère des travaux publics
Ottawa le 7 juin 1965
MINISTERE
DES TRAVAUX PUBLICS
DU CANADA
POUR LE
COMMISSAIRE DES
TERRITOIRES DU NORD-OUEST
SOUMISSIONS
DES SOUMISSIONS CACHETEES,
adressées au DIRECTEUR REGIO-
NAL, Ministère des Travaux publics du
Canada, casier 488, 10225-100e ave-
nue, Edmonton, Alberta, et portant la
mention “SOUMISSION pour contrat
NWT/65/HR-2, SYSTEME D'EAU ET
D'EGOUTS, HAY RIVER, T.-N.-0,
seront reçues jusqu'à 11 h 30 am.
(H.N.R.), le 14 JUILLET 1965.
On peut se procurer les documents
de soumission sur dépôt de $50.00 sous
forme d’un chèque bancaire VISE éta-
bli au nom du RECEVEUR GENERAL
DU CANADA, par J'entremise de:
Bureau de la Direction du génie
(aménagement), pièce 700, édifice
Begg, Vancouver; M. R.H. Smillie,
ingénieur régional intérimaire (a-
ménagement), 10225-100e avenue,
Edmonton; Ministère des Travaux
publics, 414, édifice Public, Calgary;
M. J.A. Flatt, ingénieur régional (a-
ménagement}), 201, édifice Fédéral,
269 rue Main, Winnipeg; M. HF.
Peters, ingénieur régional (aména-
gement}, 241] rue Jarvis, Toronto; et
on peut les consulter aux bureaux de
la Direction du génie, Ministère des
Travaux Publics, édifice Sir Charles
Tupper, promenade Riverside, Otta-
wa; aux Bureaux du Ministère des
Travaux Publics à Yellowknife, T.-
N.-O., Fort Smith, T.-N.-O., White-
horse, T.Y., et Hay River, T.-N.-O.
Le dépôt sera remis dès que les do-
cuments seront renvoyés en bon état
dans le mois qui suivra le jour du dé-
cachetage des soumissions.
On ne tiendra compte que des sou-
missions qui seront présentées sur les
formules fournies par le Ministère et
qui seront accompagnées du dépôt spé-
cifié dans les documents de soumission.
On n'acceptera pas nécessairement
ni la plus basse ni aucune des soumis-
sions.
B. G. Siverts,
Commissaire pour les
Territoires du Nord-Ouest,
Ottawa.
Hitler a aidé
l'oecuménisme
Londres (CCC) “Personne n'a
plus fait pour réconcilier catholiques
et protestants qu'Hitler, au point qu’on
pourrait presque Flappeler le“père de
l’'oecuménisme européen”, a déclaré
le cardinal Heeman, archevêque de
Westminster.
En. Allemagne, aux Pays-Bas, en
France, en Belgique et ailleurs, les
chrétiens ont appris à se reconnaitre
entre eux, a-t-il ajouté, et à aider les
juifs. Aussi, lorsque la guerre se termi-
na, ils se découvrirent frères.
L'archevèque de Westminster, qui
prenait la parole devant des représen-
tants de diverses dénominations protes-
tantes, à dit encore: “Si l’Angleterre
avait dû subir l'occupation ennemie, le
mouvement oecuménique, qui fait actu-
ellement de grands progrès, serait dès
maintenant bien plus avancé.”
A propos du désarmement, le cardi-
nal Heenan a affirmé qu'il était diffi-
cile, lorsqu'on se mettait à la place des
victimes, de voir une différence entre
les bombardements de Hambourg et
de Dresde et celui d’Hiroshima. “C'est
en fait pour un désarmement complet
que les chrétiens doivent travailler, a-
t-il conclu. Mais il est difficile de dire
que les chrétiens devraient désarmer
et laisser leurs familles et leurs pays
à la merci de l'ennemi.”
MINISTERE
DES TRAVAUX PUBLICS
DU CANADA
SOUMISSIONS
DES SOUMISSIONS CACHETEES,
adressées au Secrétaire, Ministère des
Travaux publics du Canada, pièce b
326, édifice Sir Charles Tupper, pro-
menade Riverside, Ottawa 8, et por-
tant la mention “SOUMISSION POUR
CONTRAT No 25/65/ALTA - NA -
TERRASSEMENT, COUCHE DE
FONDATION, ENSEMENCEMENT
DE PENTES ET PONTS, MILLE 9.5
— 13.9, CHEMIN ENTRE LES LACS
MEDICINE ET MALIGNE. PARC
NATIONAL DE JASPER, ALBERTA”
seront reçues jusqu'à 3 heures de l’a-
près-midi (H.A.E.), le JEUDI, 8 JUIL.
LET 1965. .
On peut se procurer les documents
de soumission sur dépôt de $50.00 sous
forme d’un chèque bancaire VISE éta-
bli au nom du RECEVEUR GENE-
RAL DU CANADA, par l'entremise de:
Bureau de la Direction du génie (a-
ménagement), pièce 700, édifice
Begg, 1110 ouest, rue Georgia, Van-
couver; Ministère des Travaux pu-
blics, 414, édifice Public, Calgary:
M. RH. Smillie, ingénieur régional
intérimaire (aménagement). 10225-
100e avenue, Edmonton: M. J.A.
Flatt, ingénieur régional (aménage-
ment}, 201, édifice Fédéral. Winni-
peg; et on peut les consulter aux
bureaux de la Direction du génie
(aménagement), pièce D-514, édifi-
ce Sir Charles ‘Fupper, promenade
Riverside, Ottawa; M. NA Hucu-
lak, ingénieur régional intérimaire
(aménagement), édifice Fédéral, ca-
se postale 930, Banff;, et “The Hea-
vy Construction Association of Bri-
tish Columbia” 1122, rue Burrard,
Vancouver, C.-B.
Le dépôt sera remis dès que les do-
cuments seront renvoyés en bon état
dans le mois qui suivra le jour du dé-
cachetage des soumissions.
On ne tiendra compte que des sou-
missions qui seront présentées sur Jes
formules fournies par le Ministère et
qui seront accompagnées du dépôt
spécifié dans les documents de soumnis-
sion.
On n'accpetera pas nécessairement
ni la plus basse ni ancune des sournis-
sions.
Robert Fortier, Secrétaire.
+ 0
MINISTERE
DES TRAVAUX PUBLICS
DU CANADA
SOUMISSIONS
DES SOUMISSIONS CACHETEES,
adressées au Secrétaire, Ministère des
Travaux publics du Canada, pièce b
326, édifice Sir Charles Tupper, pro-
menade Riverside, Ottawa 8. et por-
tant la mention “SOUMISSION POUR
CONTRAT No 20/65/YT-NA-TER-
RASSEMENT, DRAINAGE ET RE-
VETEMENT EX GRAVIER. DU
MILLE Q AU MILLE 50, CHEMIN
DE MISE EN VALEUR ROSS RI-
VER — CARMACKS ET CHEMIN
D'ACCES A ROSS RIVER,TERRITOI-
RE DU YUKON”, seront reçues jus-
qu'à 3 heures de l'après-midi (H.A.E.)
le MARDI, 6 JUILLET 1965.
On peut se procurer les documents de
soumission sur dépôt de S50.00 sous
forme d'un chèque bancaire VISE é-
tabli au nom du RECEVEUR GENE-
RAL DU CANADA, par l'entremise de:
Bureau de la Direction du génie (a-
ménagement), pièce 700. édifice
Begg, Vancouver: M. RH. Smillie,
ingénieur régional intérimaire (amé-
nagement), 10225-100e avenue, Ed-
monton; Ministère des Travaux pu-
blics, 414, édifice Public, Calgary:
M. J.E. Kellett, ingénieur régional
(aménagement), case postale 2706,
Whitehorse (T.-Y.}; M. JA. Flatt,
ingénieur régional (aménagement),
901, édifice Fédéral. 269 rue Main,
Winnipeg (Man.): et on peut les
consulter aux bureaux de la Direc-
tion du génie (aménagement), pièce
D-514, édifice Sir Charles Tupper,
promenade Riverside, Ottawa; et
“The Heavy Construction Associa-
tion of British Columbia”, 1122, rue
Burrard, Vancouver (C.-B).
Le dépôt sera remis dès que les do-
cuments seront renvoyés en bon état
dans le mois qui suivra le jour du dé-
cachetage des soumissions.
On ne tiendra compte que des sou-
missions qui seront présentées sur les
formules fournies par le Ministère et
qui seront accompagnées du dépôt
spécifié dans les documents de sou-
mission.
On n'acceptera pas nécessairement ni
la plus basse ni aucune des soumissions.
Robert Fortier, Secrétaire.
Page 8
Lettre au président du CN
re: télégrammes français à Edmonton
Edmonton, Alta.
June 1, 1965
Mr. Donald Gordon,
President of the C.NR.,
Montreal, P.Q.
Dear Mr. Gordon:
May I bring to your attention a very
unpleasant experience which has hap-
pened to when wanting to send a te-
legram to a party in Quebec.
On May 29th last, Saturday, I called
the C.N.R. Telegram Office here, and
asked the girl who answered the pho-
ne that I wanted to send a telegram in
French. She told me that there was no-
body able to speak or understand
French, that if I would spell out the
message, she would take it.
I said that this was not satisfactory
Décès de
M. Adrien Blais
Jeudi dernier, 10 juin, à l'Hôpital
Général d'Edmonton, est décédé M, A-
drien Blais, à l’âge de 75 ans. C’est en
1909 que M. Blais vint s'établir à
Edmonton, avec ses parents, Il fut J’un
des membres-fondateurs du Conseil
LaVérendrye des Chevaliers de Co-
lomb. La majeure partie de sa vie ae-
tive fut consacrée au domaine des As-
surances, ayant été, durant de très
nombreuses années, au service du
bureau du regretté M. Milton Mar-
tin.
En plus de son épouse, née Gertru-
de Baril, le défunt laisse deux filles:
Simone et Marguerite, ainsi que deux
frères: MM. Léon et Marius Blais, tous
deux d'Edmonton.
Le Service funèbre fut chanté lundi,
en l'église St-Joachim. La levée du
corps fut présidée par Je P. Georges
Chevrier, o.mi., curé et la messe des
funérailles fut chantée par le P. Gé-
rard Labonté, assisté des RR. PP. Clé-
ment Tourigny et Jules Bidault, com-
me diacre et sous-diacre.
Le corps fut porté en terre par: MM.
Alphonse Sylvestre, Fred Nys, DA.
McCann, KS. Langfelt, Irenée Tur-
cotte et Lucien Bédard.
M. Blais fut toujours remarqué pour
sa franchise et son dévouement; en
plus de ses. proches parents, il laisse de
très nombreux amis.
R.IP.
a —————————
and I insisted that there should be
somebody in the Office able to take
my message in French. In a very high-
handed manner, she told me that 1
would have to speak to the supervisor.
Here is our conversation:
Supervisor: Yah? (gruffly),
Me: I would like to send a tele-
gram in French. -
Supervisor: We have nobody in this
Office who could understand French,
Me: Well, sir, I think you should
have somebody in your department a-
ble to take messages in French.
Supervisor: This is Western Canada
and there is no need here for the
C.NR. to have French speaking people
in our department, .
Me: May I remind you, sir, that this
is CANADA and that this country, is
bilingual. You should have in your Of-
fice people able to take messages in
French at all times.
Supervisor: No sir.
Me: I am going to complain about
this.
Supervisor: Go ‘right ahead.
Me: And you will, in the future,
have clerks who will be able to un-
derstand and speak French.
Supervisor: No, WE WON'T.
All along this conversation this man’s
voice, its tone, its toughness, and the
total and final rebuke to my request
was such that I could not help saying
to him that he was a fanatic and I hung
up.
Then I phoned the CPR and the girl
who answered said that even though
she could not speak French, she could
understand the language, and that
if I. would read the message to her
(Gin French) she would take it. And
we did get along very well.
Thanking you for your consideration
in this matter, Mr. Gordon, I remain
yours truly,
L.A. Arès, BA.
chiropractor.
PS. French population of Edmonton
17,000, of Greater Edmonton, 28,000.
Lo ©
Âu Canada, il y a 55,000 religieuses
et 15,000 religieux.
+ + +
Le fédéral à déboursé 70 millions
pour nos Indiens en 1964.
| LA SURVIVANCE
Symbole des Nations-Unies et de la paix.— Dans la
préambule de la charte des Nations-Unies, il est dit
qu'on veut épargner aux générations futures les
horreurs de la guerre. Souventes fois l'ONU a dé-
pêché des troupes ici ou là pour protéger les popula-
tions et prévenir les effusions de sang. Le Canada
a toujours participé généreusement à ces missions
de paix, nous avons encore des détachements à
Chypre, en Allemagne et ailleurs.
+
S.S. Paul VI
Trois attitudes à l'égard de l'Eglise
Rome (CCC) — “I y a ceux qui se
considèrent comme des étrangers, ceux
qui se considèrent comme des amis,
ceux qui se considèrent comme des
fils, membres vivant de la communau-
té catholique” à relevé le Pape à pro-
pos des personnes qui assistent aux
audiences générales, dans un discours
qu’il a prononcé en recevant à St-Pierre
de nombreux groupes de fidèles.
“Cette triple répartition, à poursui-
vi Paul VI, se rapporte non seulement
aux âmes, mais aussi aux choses aux-
quelles s'intéressent les hommes de
tous les temps: il est des choses é-
trangères à Ja compétence directe de
l'église, les choses temporelles, les
choses de ce monde et pour ce monde.
Il est des choses communes à l'Eglise
et à ce monde, l’art, par exemple, la
culture, la bienfaisance. Il est des cho-
ses que seule Eglise possède et qu’elle
seule peut donner: la doctrine de l’é-
vangile, la prière liturgique et la grâce
sacramentelle, la voie du Seigneur et
et son cspoir de vie éternelle.”
Une once de prévention .….126,000,000 par ans
Les soins et traitements préventifs con-
grande partie au haut degré de
la santé publique en Alberta. Votre Ministère
de la Santé Publique maintient des cliniques
qui s'occupent à diagnosti
cancer, la paralysie cérébrale, la santé men-
rheumatoïde, l'hygiène sociale
tribuent en
tale, l’arthrite,
et la tuberculose.
Ce Ministère coopère avec, et aide finan-
cièrement, les unités de santé locales et les
ministères de santé à travers la province afin
d'offrir les services nécessaires aux bébés et
enfants d'âge pré-scolaire . :.
mes de santé aux écoles
lorsqu'il y a des maladies contagieuses . . .
limmunisation à tous les âges contre la coque-
PROVINCE DE L'ABERTA
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
Hon. Dr J. Donovan Ross, Ministre
uer et traiter le
la pollution . ..
traitements préventi
soins.
..des program-"
‘. des enquêtes prend
luche, la diphtérie, la poliomyélite, le tetanus
et la petite vérole . .
salubrité communautair,
. la surveillance. de la
… . « le contrôle de
£ et des programmes d’éduca-
tion concernant la santé!
L'on estime que le coût de ces soins et
: fs se chiffrera cette année
à $126,326,000 — soit 254 par jour pour cha-
que homme, femme et enfant de cette provin-
ce, C'est bien peu comparé au haut coût des
£t lorsque la maladie frappe, l’Albertain
, £ourage en sachant qui
ce qu'il y a de mieux en fait d
: Je maximum de $2.00 par jour.
peut obtenir
"hôpital pour
TT
eu ls
ES
an
Dr M.G. McCallum, ministre adjoint
“Le Saint Père a souligné ensuite
que ces trois attitudes diverses à l’'é-
gard de l'Eglise peuvent se retrouver à
la fois dans une seule et même person-
ne, “qui, a-t-il dit, peut être indépen-
dante lorsqu'elle s'occupe des choses
moralement indifférentes et profanes,
en Jiaison avec l'Eglise lorsqu'elle
s’occupe de choses qui appartiennent
à la fois au domaine profane et au do-
maine religieux et partie de l'Eglise
lorsqu'elle agit en sujet fidèle de cel-
2
Je-ci. _
Après avoir affirmé qu’il connais-
sait ct respectait cette pluralité de rap-
ports, le Souverain Pontife a terminé
en assurant de son affection et de son
esprit de charité tous ses visiteurs
sans distinction.
+
3
+
—S$i tu sais mettre Dieu dans tout
ce que tu fais, tu Le retrouveras dons
tout ce qui t'arrive.
Vladimir Ghika
» + +
—Le tyran que nous maudissons est
peut-être le bras de Dieu qui nous
nous redresse,
Gandhi
Nous nous sommes éfablis
‘solidement en Alberta pour
en. faire. notre. demeure.
Nous sommes heureux d'ê
tre venu et voulons vous re-
mercier pour l'accueil accor-
dé. Merci aussi pour lé vote
de confiance, envers les pro-
duits Labatt démontré par
les ventes exécutées en Al.
berta.
(Suite de la page 1).
menace accrue à Ja sécurité dans une
ville qui intéresse le monde entier com-
me une mecque touristique ...
Parce que la défunte reine — Vic-
toria — est considérée au Canada
français principalement comme un sym-
bole d’impérialisme, le 24 mai est cé-
lébré dans la belle province comme
la fête de Dollard des Ormeaux, un des
héros de la Nouvelle-France.
Voilà que sous les pressions exercées
Par un regain de nationalisme, il y a
le danger que le 24 mai devienne le
jour de ralliement de tous ceux qui
veulent faire du Canada une fédération
d'Etats indépendants ou créer un nou-
vel Etat indépendant pour le Canada
français uniquement.
opposer la force
à la force
The Colonist (Victoria) -— Tout le
Canada se réjouira de la décision du
procureur général du Québec, M.
Claude Wagner, d’opposer la force à
la force en ayant recours à toute la ri-
gueur de la loi lorsqu'il s'agira de sévir
contre des voyous séparatistes.
© Pendant trop longtemps, le gouver-
nement Lesage est demeuré dangereu-
sement inerte à ce propos, soit en igno-
rant le problème ou en soutenant qu’il
n'existait pas. Même après les manifes-
tations disgracieuses qui ont gâté Ja
visite de la reine, l’année dernière, le
premier ministre Jean Lesage a lui-
même tenté de minimiser l'événement
en accusant “la presse jaune” du Ca-
nada d’avoir exagéré la situation et d’a-
voir présenté une fausse image de ce
qui s’est véritablement produit . ..
Par conséquent, si on s’en tient aux
remarques que lui et certains de ses
collègues ont formulées dans le passé,
on peut déduire que le premier ministre
considère les journaux du Canada com-
me un plus grand ennemi du peuple du
Québec que les voyous irresponsables
qui se déguisent sous le manteau du.
séparatisme.
Heureusement, tant pour le Québec
que pour le Canada tout entier, M.
Wagner semble voir les choses sous un
jour différent.
. +
Pas de messe en anglais
Londres -— Une “Société pour la
messe en latin” a été constituée à Lon-
dres pour employer ‘tous les moyens
à sa portée en vue de restaurer la messe
en latin, préserver la musique tradition-
nelle de l'Eglise catholique romaine”.
La société compterait un millier de
membres — dont quelques prêtres.
Il est possible .…
_. (Suite de la page 1)
dernière orbite. La batterie de quatre
rétro-fusées a été mise à feu à 4 h 56
p.m. (GMT). Cinq minutes après l'ou-
verture de ce parachute, la cabine amer-
rissait à environ 400 milles à l’est du
Cap Kennedy.
Le Dr Charles Berry a fait l'éloge
de l'excellente forme physique de
White et de McDivitt au moment où ils
ont posé le pied sur le pont principal
du porte-avions “Wasp”.
McDivitt et White qui, au début sur-
tout de Jeur vol n'avaient pas absorbé
suffisamment de liquides, ne sont pas
déshydratés en apparence et leur mé-
decin s’est dit: “extrêmement heureux
des informations” qui lui ont été com-
muniquées du “Wasp” sur la condition
physique de “Jim” et “Ed”.
La tension artérielle de McDivitt
s'élevait alors à 136/88 et les pulsa-
tions cardiaques à 88. Ces chiffres sont
les suivants pour son coéquipier: 145/
94 et 96 respectivement. Dans le pre-
mier cas les pulsations cardiaques à
l’amerissage ne traduisent aucune aug-
mentation par rapport à la normale.
Mais pour White, son coeur battait
alors à un rythme légèrement accéléré.
Durant les 20 minutes qu’il a passées
en dehors de la cabine, son coeur bat-
tait à raison de 178 pulsations par minu-
te. :
Voici les autres points sur lesquels
les dirigeants de Gemini, ont attiré
l'attention des journalistes:
1) La NASA est extrêmement satis-
faite de l'absence de tout indice d’hu-
midité à l’intérieur de la cabine Gemi-
ni pendant toute la durée du vol.
2) La panne de l'ordinateur contrô-
lant une partie de l’appareillage de
retour à terre ne s’est soldée par aucun
inconvénient appréciable. Chris Kraft
avait évalué à 8 et demi “G” la pression,
à laquelle la cabine enveloppée de
flammes rentrerait dans l'atmosphère.
Tout permet de penser que cette force
a sévi à ce moment-là; mais sans in-
commoder McDivitt et White.
3) Contrairement aux déclarations
de la NASA au sortir des astronautes
de leur cabine lorsqu'ils ont été hissés
à bord d’un hélicoptère, le pilote-chef
McDivitt, et non pas White, a été l:
premier à “fausser compagnie” à Gemi-
ni-4.
4) Le programme Gemini ne com-
porte pas actuellement de plan d’atter-
rissage de la cabine sur la terre ferme
bien que cette question soit en perma-
nence à l'étude. Le Dr Mueller à toute-
fois insisté sur le fait que les cabines
“Gemini” sont à même de faire face
y
OYEZ! OYEZ!
20 juin
Thé de la Catholic W'o-
men League, servi entre
2 h et 5 h, dans la salle
paroissiale St-François, coin
de Ja 67e rue et de la 129e
avenue. ;
, © +
G juillet à 8 heures p.m.
Concert des Petits Chan-
teurs de Montréal, dirigé par
le Frère Julien Hamelin, s.c.,
à l’Académie Assomption,
Ce célèbre directeur de cho-
rales est venu nous visiter
autrefois avec la Manécan-
terie Meilleur.
admission:
adultes $1,00
Enfants (14 ans et moins)
FERD NADON
BIJOUTIER
REPARATION DE MONTRES
ÉT BUJOUX
en face de la “Bay”
10115 - 1092ème rue Edmonton
à une situation d'urgence impliquant
un aterrissage effectif et non pas un
amerrissage,
Nous sommes fiers d'être i-
ci, contents d'être Albertains
Labatt a trouvé plusieurs
raisons d'aimer l'Alberta.